À Charles Spon, le 13 juillet 1655, note 3.
Note [3]

En mars et août 1650, Jacques Guyonnet de La Mothe avait été un des députés du parlement de Bordeaux auprès de celui de Paris pour se plaindre des mauvais traitements que le duc d’Épernon et le cardinal Mazarin faisaient endurer à la Guyenne (Dubuisson-Aubenay, Journal des guerres civiles, tome i, pages 239 et 298).

Paul ii Scarron a parlé de lui dans une lettre à M. Sarrazin, parlant de l’amour que son correspondant éprouvait pour une Bordelaise, nommée Mlle de Viger (Les Dernières œuvres de Monsieur Scarron… Lyon, Claude de La Roche, 1697, in‑8o, tome premier, page 8) :

« Jusqu’à cette heure, on n’avait point cru dans Paris qu’il y eût personne dans Bordeaux capable de donner de l’amour que M. Guyonnet,

Que l’on vante partout si fort,
De qui le mérite est si rare
Et de qui l’œil sans dire gare,
Frappe d’abord
.

Mais après avoir lu votre lettre, je n’ai point de peine à croire que lorsque Mademoiselle de Viger se voudra servir de tout son pouvoir, elle fera pour le moins autant d’esclaves que Guyonnet a fait de malheureuses, et se vengera pleinement sur les pauvres hommes de tous les ravages que ce dangereux Bordelais a faits sur celles de son sexe. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 13 juillet 1655, note 3.

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(Consulté le 29/03/2024)

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