À André Falconet, le 12 novembre 1660, note 3.
Note [3]

L’huile de baleine était une denrée précieuse (Furetière) :

« Elle sert pour engraisser le bray, pour enduire et spalmer les navires, {a} pour brûler à la lampe, aux drapiers pour préparer les laines, aux courroyeurs pour les cuirs, aux peintres pour certaines couleurs, aux foulons pour faire du savon, aux architectes et sculpteurs pour faire une laitance ou détrempe avec céruse ou chaux qui durcit et fait croûte sur la pierre molle et venteuse qui en a été enduite et la fait résister aux injures de l’air. »


  1. Rendre étanches les coques des navires à l’aide de bray (ou bré, vieux nom de la poix pour Gilles Ménage), « composition de gomme, de résine et d’autre matière gluante, qui font un corps dur, sec et noirâtre, qui sert à calfater et remplir les jointures des planches du bordage d’un vaisseau ; on en fait aussi avec de la poix liquide mêlée avec de l’huile de poisson » (ibid.). Le bitume était une denrée trop rare pour remplir communément cet emploi.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 12 novembre 1660, note 3.

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(Consulté le 20/04/2024)

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