À Charles Spon, le 5 février 1658, note 30.
Note [30]

Canule est ici pris au sens de sonde vésicale, {a} car au sens strict (Furetière), c’est un :

« petit tuyau que les chirurgiens laissent dans les plaies qu’ils n’oseraient fermer parce qu’elles suppurent toujours, et qui sert d’une espèce de tente. {b} Elle est faite d’or, d’argent ou de plomb, et est trouée afin que la sanie {c} puisse entrer et tomber sur une éponge trempée en vin et eau-de-vie qu’on met à l’orifice pour tenir chaudement l’ulcère et empêcher que l’air extérieur n’entre au-dedans. »


  1. V. note [10], lettre 464.

  2. Drain.

  3. V. note [11], lettre de François Rassyne, datée du 27 décembre 1656.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 5 février 1658, note 30.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0514&cln=30

(Consulté le 19/04/2024)

Licence Creative Commons