À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 31.
Note [31]

Page 102 (Paris, 1646), livre ii, chapitre ii, De Absintho [L’Absinthe (v. note [1], lettre 587)], deux requêtes (§ 8).

  • Ligne 4, dans la comparaison de l’absinthe avec l’aurone (abrotonum, genre d’armoise, dont on tire un vin très proche de celui d’absinthe), remplacer cal. par calore, et etiam par autem dans :

    in cal. (calore) etiam (autem) subsistere Absinthium inferius.

    [en chaleur, l’absinthe reste même (néanmoins) bien inférieure].

  • Ligne 8, sur un propos de Galien dans le livre vi des Médicaments simples, supprimer les abréviations et remplacer tum [alors] par tu [tu, toi] dans :

    Hinc expresse inquit, Abs. [Absinthium] (tum [tu] intellige Pont. [Ponticum]) esse cal. in 1. sicc. in 3.

    [Il dit clairement que l’absinthe (entends {alors} la Pontique) est chaude au 1er chapitre et sèche au 3e].

    « Il y a quatre sortes d’absinthe, la Santonique, la Marine, autrement Seriphium, la vulgaire qui est la grande Pontique [du Pont-Euxin (mer Noire)], et la petite, qui est la petite Pontique. Quelques-uns croient que la vulgaire est la Pontique des Anciens, et par conséquent la Romaine » (Thomas Corneille, en donnant à absinthe le genre féminin).

La réédition de Francfort (1667, page 82) a appliqué ces deux corrections.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 31.

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(Consulté le 29/03/2024)

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