Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 1 manuscrit, note 31.
Note [31]

« voyez son livre pages 250, ligne 5, et 283, ligne 37. »

V. note [24], lettre 317, pour les Historiæ de rebus Hispaniæ libri xxx [Trente livres d’Histoire sur les affaires d’Espagne] (Mayence, 1605) de Juan Mariana (v. note [30], lettre 307).

  • La page 250 du tome i est la première du chapitre xix, livre vi, consacré au roi Witiza (ou Wittiza) souverain chrétien wisigoth d’Hispanie et de Septimanie qui a régné de 702 à 711. Venant après une description de la vie dissolue que menait ce jeune souverain, le passage sur le célibat des prêtres occupe les lignes 2‑7 de la seconde colonne :

    Magno numero concubinas uxorum iustarum loco cultuque habuit : lege lata ut id cunctis liceret, tum promiscuo populo et proceribus, tum viris sacratis ; quod illi libenter factitabant : ut vitia Principum imitari, genus obsequii ducitur.

    [Il établit un grand nombre de ses concubines dans la place et les honneurs d’épouses légitimes, et prononça un édit autorisant cela tant au petit peuple qu’aux seigneurs et aux prêtres ; ce qu’ils pratiquaient volontiers car ce genre de complaisance est conçu pour que soient imités les vices des princes].

  • La page 283 ibid. est la première du chapitre vi, livre vii, consacré aux rois Fruela ier, Aurelio et Silo, qui régnèrent successivement sur les Asturies après la conquête musulmane (711-726). Le passage cité (lignes 35‑40 de la première colonne) suit l’établissement (en 757) d’Oviedo comme capitale des Asturies (petite principauté située au nord-ouest de la péninsule ibérique où s’étaient retranchés les souverains espagnols) :

  • Conditæ civitati ius et honorem Episcopatus dedit. Sacerdotum coniugia Froilæ iussu sunt dirempta, quæ consuetudo Witiziæ olim lege suscepta, et Græciæ dein exemplo firmata, in mores abierat.

    [L’évêque donna droit et honneur à la nouvelle cité. Sur un édit de Fruela les épouses des prêtres furent répudiées ; cette coutume, qui avait jadis été établie par une loi de Witiza, puis confirmée par l’exemple de la Grèce, fut bannie des mœurs].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 1 manuscrit, note 31.

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(Consulté le 20/04/2024)

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