Autres écrits : Une thèse quodlibétaire de Guy Patin : « L’homme n’est que maladie » (1643), note 33.
Note [33]

Hinc subitæ mortes atque intestata senectus [De là viennent les morts subites et la vieillesse sans testament] (Juvénal, Satire i, vers 144) ; on appelle intestat celui qui est mort sans avoir laissé de testament.

V. le dernier paragraphe de la lettre à André Falconet datée du 14 février 1662, et ses annotations, pour ce que Guy Patin appelait un « tubercule cru » (aujourd’hui une embolie pulmonaire, qui est l’occlusion brutale d’une artère du poumon par un embol cruorique, ou détachement et migration d’un thrombus veineux périphérique).

Dans la phrase précédente, l’empyème était « un amas de pus dans le creux de la poitrine, qui y est coulé d’un abcès crevé. Il succède quelquefois à la squinancie [angine pharyngo-laryngée], à la peripneumonie, et le plus souvent à la pleuresie ; ou bien il s’engendre là d’un sang épandu de quelque veine ouverte, rompue et corrodée, qui vient à se pourrir. Il y a aussi un empyème bâtard qui procède d’une humeur pituiteuse et séreuse, qui par quelque conduit se rend à la poitrine, s’y pourrit et dégénère en une matière semblable au pus. L’empyème par succession de temps cause la phthsie » (Furetère).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Une thèse quodlibétaire de Guy Patin : « L’homme n’est que maladie » (1643), note 33.

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(Consulté le 24/04/2024)

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