À Charles Spon, le 8 mai 1648, note 35.
Note [35]

Guy Patin répétait ici sur le Polyanthea (v. supra note [18]) ce qu’il avait dit plus haut dans la même lettre, comme il venait de le faire pour l’édition laborieuse de l’Anthropographie de Riolan.

Le « radotage » est flagrant et les éditions antérieures à celle de Triaire avaient gommé ces redites, jugées inutiles par les transcripteurs. Elles indiquent pourtant que Patin rédigeait ses longues lettres par élans successifs, séparés de plusieurs jours, sans toujours prendre le soin de relire ce qu’il avait déjà couché sur le papier. Il révélait ainsi à son correspondant, en les renarrant, les événements qui lui occupaient le plus l’esprit. La répétition n’était pas tout à fait inutile puisqu’elle permet ici d’être bien assuré que le Polyanthea était celui de Domenico Nani Mirabelli, édité à Lyon en 1625.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 8 mai 1648, note 35.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0155&cln=35

(Consulté le 18/04/2024)

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