À Charles Spon, le 3 mai 1650, note 36.
Note [36]

« et qu’il paie le châtiment de son imprévoyance. »

Leonard Hutten : {a}

Habemus hic consistentes reos, quid volumus amplius ?
Qui luit suæ imprudentiæ pœnas, satis luit
Ad prudentiam ; quicquid ultra est, ad vindictam pertinet
.

[Maintenant que nous avons arrêté les accusés, que vouloir de plus ? Qui expie son imprévoyance s’acquitte suffisamment envers la prudence ; tout ce qu’on y ajoute ressortit à la vindicte].


  1. Pasteur et antiquaire anglais (vers 1557-1632) : Bellum grammaticale sive Nominum Verborumque Discordia Civilis [Le Combat grammatical, ou la Discorde civile des noms et des mots], 1581, acte v, scène 5 (page 46, édition de Londres, sans nom, 1729, in‑fo).

  2. Doutant profondément que Guy Patin ait pu avoir connaissance de ces vers obscurs de Hutten, je suis enclin à croire que tous deux ont emprunté leur idée à la traduction latine du livre 7 de l’Histoire de Léon le Diacre, historien grec byzantin du xe natif de Caloé, page 13 de l’édition bilingue de 1828 (mais sans avoir trouvé de parution antérieure que Patin et Hutten auraient pu consulter) :

    Verum ii quidem, præceptis meis postpositis, imprudentiæ suæ pœnas pependerunt.

    [Ceux qui ont pourtant négligé mes ordres paieront bien sûr le châtiment de leur imprévoyance].


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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 3 mai 1650, note 36.

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(Consulté le 18/04/2024)

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