À Charles Spon, le 10 juin 1653, note 4.
Note [4]

Les Espagnols avaient repris leurs attaques dans le Piémont où le comte de Quincé (v. note [27], lettre 292), commandant pour la France, se trouvait assez isolé, la plus grande partie des troupes étant retournée en Guyenne. Aussitôt la paix de Bordeaux signée (27 juillet 1653), le maréchal de Grancey allait recevoir l’ordre de partir pour le Piémont. Le combat le plus important, dit de La Roquette parce qu’il se passa non loin du château de ce nom, eut lieu le 23 septembre. Une rencontre entre Grancey et le marquis de Caracène, gouverneur espagnol de Milan, eut lieu le 9 octobre « dans une plaine proche de Felizzano, où ils se firent beaucoup de civilités ». À quelque temps de là, le maréchal ayant appris la maladie de la marquise de Caracène, offrit une trêve à son époux : « Il accepta son offre et les officiers des deux armées se festinèrent durant ce temps-là les uns chez les autres, et cette campagne finit en courtoisies et compliments de part et d’autre » (Montglat, Mémoires, page 294).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 10 juin 1653, note 4.

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(Consulté le 29/03/2024)

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