À André Falconet, le 21 janvier 1666, note 4.
Note [4]

Mme de Motteville (Mémoires, page 569) :

« Aussitôt après ce funeste et terrible moment, Monsieur l’embrassa tendrement. Les larmes qu’il répandit firent voir sa douleur et combien il était sensiblement affligé. Il avait raison : il perdait en celle qu’il regrettait, son amie, sa mère, sa confidente et celle enfin qui pouvait toujours adoucir toutes ses peines. Il partit aussitôt après pour aller chez lui, à Saint-Cloud, passer les premiers jours de sa douleur. Le roi envoya après lui pour lui dire de venir entendre lire le testament de la reine, leur mère, et prendre une clef de ses pierreries. Monsieur lui manda qu’il le suppliait de l’excuser, qu’il fît tout ce qu’il lui plairait, que ce qu’il ordonnerait serait toujours bien fait et lui serait agréable, et s’en alla entièrement occupé de sa douleur. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 21 janvier 1666, note 4.

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(Consulté le 19/04/2024)

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