De Jean de Nully, le 21 janvier 1656, note 4.
Note [4]

Les quatre éléments d’Empédocle (v. première notule {b}, note [32] du Faux Patiniana II‑3), chers à l’ancienne médecine grecque des humeurs :

  • Πυρ (Pyr), le Feu (chaud et sec comme la bile jaune, v. note [2], lettre 66) ;

  • Υδωρ (Hydôr), l’Eau (humide et froide comme la pituite, v. note [15], lettre 260) ;

  • Γη (), la Terre (sèche et froide comme l’atrabile ou bile noire, v. note [5], lettre 53) ;

  • Αιθηρ (Aïthêr), l’Air (humide et chaud comme le sang, v. note [36], lettre latine 98).

Jusqu’au xviiie s., la médecine dogmatique (opposée au paracelsisme) a généralement tenu les maladies pour un déséquilibre entre les quatre humeurs corporelles. Cette « intempérie » les expliquait et guidait leur traitement, qui consistait surtout à modérer l’excès (pléthore) de celle (dite morbifique) qui prédominait sur les trois autres.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – De Jean de Nully, le 21 janvier 1656, note 4.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=9042&cln=4

(Consulté le 28/03/2024)

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