À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 42.
Note [42]

Page 179 (Paris, 1646), livre ii, chapitre xlv, De Caradamomo [Le Cardamome], dans sa comparaison avec le nasturce (nasturtium, cresson de fontaine), ligne 12 (§ 10) : remplacer est par et dans sed quanto sit illo suavius, est (et) αρωματικωτερον, tanto minus calidum esse [mais (le cardamome) étant bien plus doux et plus aromatique que lui (le nasturce), il est d’autant moins chaud].

Le cardamome était aussi nommé « graine de paradis, parce qu’elle est fort odorante, et d’un goût âcre et amer. Le petit cardamome surpasse les autres en goût, en odeur et en vertu. C’est celui qui entre dans le thériaque. Les cardamomes échauffent et dessèchent ; ils fortifient les parties nobles, dissipent les vents et aident à la coction [digestion]. On s’en sert dans les maladies du cerveau, de l’estomac et de la matrice » (Trévoux).

La réédition de Francfort (1667, pages 143‑144) a appliqué la correction.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 42.

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(Consulté le 25/04/2024)

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