À Claude II Belin, le 18 janvier 1637, note 5.
Note [5]

« Puissent les dieux nous ménager des jours meilleurs ! » ; citation raccourcie de Virgile (Géorgiques, chant iii, vers 513, qui s’achève sur une description effrayante de la peste) :

di meliora piis, erroremque hostibus illum !

[puissent les dieux ménager des jours meilleurs aux gens pieux, et réserver cet égarement à vos ennemis !].

Marseille était la principale ville de Provence, mais le parlement s’en situait à Aix. « Le port de Marseille […] n’est pas extrêmement grand ; mais il est fort sûr, l’entrée en est si étroite qu’on la ferme toutes les nuits avec une chaîne de fer et outre cela, il est défendu par deux citadelles qui sont aux deux côtés de son entrée. On y tient les galères du roi et on voit sur son bord un bel arsenal où l’on bâtit de nouvelles galères […]. Cette ville a une sénéchaussée, une Cour de l’Amirauté, et un évêché suffragant d’Arles. Son terroir est fort beau et si rempli de maisons de campagne que les plus modérés y en comptent jusqu’à six mille. Elles sont destinées au divertissement des bourgeois ; mais principalement à leur servir de retraite en temps de contagion [peste, v. note [6], lettre 7] » (Trévoux).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 18 janvier 1637, note 5.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0033&cln=5

(Consulté le 23/04/2024)

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