À Charles Spon, le 17 juillet 1657, note 5.
Note [5]

Cette réédition des Epistolæ de Joseph-Juste Scaliger (v. note [5], lettre 34) n’a pas vu le jour. Les lettres détenues par les frères Dupuy devaient représenter une bonne part de celles qui ont été publiées en 1879, sous le titre de Lettres françaises (v. Bibliographie). Guy Patin ayant fort vraisemblablement eu occasion de les voir, on trouve là un argument pour expliquer la parenté existant entre son style et celui de Scaliger. V. note [3], lettre de Claude ii Belin, le 4 mars 1657, pour la réédition (Magdebourg et Helmstedt, 1656) des Lettres d’Isaac Casaubon.

Charles Labbé de Monvéron (Carolus Labbæus, Paris 1582-ibid. 1657) avait été l’un des jeunes correspondants de Joseph Scaliger : « MM. Lingelsheim [v. notule {b}, note [30] du Grotiana 1] et Labbé, recevant mes lettres lorsqu’ils avaient la fièvre, en ont été guéris » (Secunda Scaligerana, page 555).

Labbé a partagé ses talents de jurisconsulte entre le Parlement de Paris, comme avocat, et l’édition des œuvres de plusieurs juristes anciens et modernes. V. note [31] du Naudæana 3 pour son intervention avortée dans la défense de Jean Gerson (v. note [5], lettre 304) comme auteur de l’Imitation de Jésus-Christ (v. note [35], lettre 242).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 17 juillet 1657, note 5.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0487&cln=5

(Consulté le 29/03/2024)

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