À Charles Spon, le 16 septembre 1650, note 50.
Note [50]

Arrêté à Saint-Germain le 27 février 1649 pour trahison, le comte Josias de Rantzau (v. note [155], lettre 166) avait été libéré du château de Vincennes le 21 janvier 1650, trois jours après que les princes y avaient été emprisonnés ; il s’était ensuite retiré à Meaux avec son épouse.

Journal de la Fronde (volume i, fos 295 ro et vo) :

« Avant-hier {a} au soir le maréchal de Rantzau mourut d’hydropisie en cette ville, âgé de 42 ans. Le comte d’Olac a demandé son régiment à Son Altesse Royale, et l’on croit qu’il l’obtiendra et que le gouvernement de Dunkerque sera donné au marquis de La Ferté-Imbaut, et celui de Bergues-Saint-Winoc au baron de Sirey, gentilhomme ordinaire de Son Altesse Royale. » {b}


  1. 14 septembre.

  2. Son mari n’ayant guère de bien à lui laisser, la maréchale de Rantzau se trouva dans la peine (ibid. fo 301 ro).

Lettre de Mazarin à Le Tellier, datée de Bourg, le 18 septembre 1650 ; Mazarin, tome iii, page 798) :

« Je viens d’avoir avis que M. le maréchal de Rantzau est mort. Je lui avais fait une promesse par laquelle je m’engageais à lui payer une somme d’argent lorsque je prendrais, suivant l’intention de Sa Majesté, le gouvernement de Dunkerque. Tout cela cesse présentement ; mais il sera bon de retirer la promesse parce que je ne voudrais pas qu’elle fût vue. Le procureur du roi y pourra servir. Il n’y a pas apparence que personne puisse parler du gouvernement de Dunkerque, d’Estrades y étant. {a} Les choses devront demeurer au même état, mon intention n’étant pas de rien remuer présentement pour moi »


  1. Godefroy d’Estrades.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 16 septembre 1650, note 50.

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(Consulté le 28/03/2024)

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