À Charles Spon, le 7 février 1648, note 52.
Note [52]

On appelait Trois-Évêchés la réunion des trois diocèses lorrains, soit, dans l’ordre de préséance :

  1. Metz, dans l’actuel département de la Moselle, v. note [16], lettre 9 ;

  2. Toul (Meurthe-et-Moselle), ville située « sur la Moselle, à cinq lieues de Nancy, vers le couchant, et à douze de Metz, vers le midi » (Trévoux) ;

  3. Verdun (Meuse) « sur la Meuse, à douze lieues de Metz, vers le couchant. Cette ville est assez grande, belle, bien fortifiée, défendue par une bonne citadelle » (ibid.).

Dirigés chacun par un prince-évêque, ils avaient initialement dépendu de l’archevêché de Trèves (v. note [30] du Grotiana 2), ville du Saint-Empire. Henri ii, roi de France, les avait placés sous la protection de sa couronne en 1552 et ils formaient une enclave du royaume au sein de la Lorraine. Elle devint une province française après les traités de Westphalie (1648) ; mais dès 1633, Richelieu avait établi un parlement à Metz.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 7 février 1648, note 52.

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(Consulté le 25/04/2024)

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