À Charles Spon, le 19 octobre 1655, note 55.
Note [55]

Péteur : « qui pète. On dit par mépris d’un vieillard, que c’est un vieux péteur. On dit aussi : on l’a chassé comme un péteur d’église » (Furetière). Guy Patin sanctifiait ici ce qualificatif parce qu’il l’appliquait à Philippe ii Hardouin de Saint-Jacques, collègue et ancien doyen qu’il vouait aux gémonies parce qu’il avait accepté l’inscription de l’antimoine dans le Codex de la Faculté.

François Blondel, quant à lui, avait usé sa plume dans la floraison de libelles antistibiaux parus en 16545-1655 (v. note [11], lettre 342) ; le livre auquel il travaillait alors était son traité sur la pleurésie (v. note [32], lettre 442), où il discutait la place des purgatifs (et donc de l’antimoine) dans le traitement de cette maladie, mais il n’a jamais été imprimé.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 19 octobre 1655, note 55.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0420&cln=55

(Consulté le 25/04/2024)

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