À Charles Spon, le 4 février 1650, note 56.
Note [56]

Du mariage (1634) du duc de Bouillon, Frédéric-Maurice de La Tour d’Auvergne, avec Éléonore-Catherine Frobénie de Bergh (v. note [69], lettre 166), vivaient alors huit enfants : Élisabeth (née en 1635, future duchesse d’Elbeuf), Louise-Charlotte (1638, Mlle de Bouillon), Amélie (1640, religieuse), Godefroi-Maurice (1641, duc de Bouillon), Frédéric-Maurice (1642, comte d’Auvergne), Emmanuel-Théodose (1643, cardinal), Hippolyte (1645, religieuse) et Constantin-Ignace (1646, chevalier de Malte).

Attachés au parti de Condé et refusant le ralliement que leur avait proposé la reine, le duc de Bouillon et son frère, le maréchal de Turenne, s’étaient éclipsés dès l’arrestation des princes. Le duc était probablement demeuré caché à Paris, avant de réapparaître vers la mi-février à Turenne (v. note [7], lettre 223), au sud de Brive, avec dessein de rallumer la guerre de Bordeaux. Le maréchal avait gagné Stenay dans les Ardennes et aussitôt entrepris d’y constituer une armée.

Le 1er février, la duchesse de Bouillon, ses deux plus jeunes enfants (mais tous les mémoires ne concordent pas sur ce détail), et sa belle-sœur, Charlotte, alors Mlle de Bouillon, étaient assignées à résidence dans leur hôtel du Marais, sous la surveillance du sieur de Carnavalet, lieutenant aux gardes du corps du roi. Le 2 février, la duchesse était accouchée d’un neuvième enfant, Henri-Ignace (futur chevalier de Malte).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 4 février 1650, note 56.

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(Consulté le 23/04/2024)

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