À Charles Spon, le 3 mai 1650, note 6.
Note [6]

Manière inhabituelle de dénommer le prêtre, peut-être pour dire qu’il porte deux chemises, son aube (qu’on appelait aussi chemise) passée par-dessus l’ordinaire que tout le monde revêt ; ou alors par obscure allusion aux paroles de Jean-Baptiste dans l’Évangile de Luc : « Celui qui a deux chemises doit en donner une à celui qui n’en a pas » (3:11).

Quoi qu’il en soit, Guy Patin pouvait impunément se railler de la confession (pénitence et réconciliation) parce que ce sacrement catholique n’est pas considéré comme tel dans le protestantisme que professait Charles Spon (v. seconde notule {c}, note [54] du Borboniana 5 manuscrit).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 3 mai 1650, note 6.

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(Consulté le 19/04/2024)

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