À Johannes Antonides Vander Linden, le 8 février 1662, note 6.
Note [6]

Les Œuvres de David de Planis Campy, {a} conseiller et chirurgien ordinaire du roi. Contenant les plus beaux traités de la médecine chimique que les anciens auteurs ont enseignée. Œuvre nécessaire à tous médecins, chirurgiens, artistes, arboristes, distillateurs, et autres qui désirent se perfectionner en cet art. Revues et corrigées par l’auteur avant son décès et augmentées de plusieurs traités non imprimés. {b}


  1. David de Planis Campy (1589-1644).

  2. Paris, Denis Moreau et Étienne Danguy, 1646, in‑4o (erreur de Guy Patin sur le format), v. note [2], lettre latine 188, pour Denis Moreau.

Ce volumineux ouvrage réunit :

  • la Générale Instruction et très assurée Méthode qu’il faut tenir en la consulte des maladies (en trois parties, page 1) ;

  • La petite Chirurgie chimique médicale. Où est traité amplement de l’Origine des maladies, et Curation d’icelles (page 37) ;

  • le Discours de la phlébotomie, où est traité brièvement des deux temps d’icelle, savoir du temps d’élection, et du temps de nécessité ; fort utile et nécessaire aux chirurgiens qui veulent bien profiter en cette opération chirurgicale. Plus un bref discours des Crises, où il est montré comme l’on s’abuse au jugement d’icelles, ne connaissant le mouvement des Astres (page 111) ;

  • L’Hydre morbifique exterminée par l’Hercule chimique, ou les sept maladies tenues pour incurables jusques à présent, rendues guérissables par Art chimique médical. Où est traité brièvement de leur définition, causes, différences, signes, pronostic et cure. Le tout selon l’ancienne et moderne Médecine, divisé en sept livres (page 143) ;

  • La Vérole reconnue, combattue et abattue sans tuer et sans tenir chambre, avec tous ses accidents. Le tout selon l’ancienne et moderne Médecine. Où est ajouté l’Antidotaire vénérien, dans lequel sont contenus plusieurs médicaments, préparés chimiquement, pour la parfaite curation de cette maladie (page 269) ;

  • le Traité des plaies faites par les mousquetades ; ensemble la vraie méthode des les guérir. Avec la réfutation des erreurs qui s’y commettent, tant en leur théorie que pratique (page 313) ;

  • l’Épidimyomachie, ou le Combat du chirurgien charitable contre la Peste. Assurée préservation, et indubitable guérison par un seul remède (page 373) ;

  • le Bouquet composé des plus belles fleurs chimiques ou Agencement des préparations, et expériences aux plus rares secrets, et médicaments pharmaco-chimiques pris des minéraux, animaux et végétaux. Le tout par une méthode très facile et non commune aux chimiques ordinaires (page 381) ;

  • le Traité de la vraie unique, grande et universelle Médecine des Anciens dite des Récents. Or potable. Ouvrage autant enrichi des passages de l’Écriture Sainte, témoignages des Saints Pères, exemples des Hébreux, et des cabalistes philosophes hermétiques, que de la doctrine reçue en l’École (page 617) ;

  • l’Addition à l’or potable, contenant le grand Miroir de la Nature, où est enseigné quel doit être le vrai artiste, le procédé de la Nature et de l’Art, pour parvenir à la grande ouvre physicale (page 651) ;

  • L’Ouverture de l’École de philosophie transmutatoire métallique ; où la plus saine et véritable explication et conciliation de tous les styles, desquels les philosophes anciens se sont servis en traitant l’œuvre physique, sont amplement déclarés (page 663).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 8 février 1662, note 6.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1209&cln=6

(Consulté le 28/03/2024)

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