À André Falconet, le 5 novembre 1649, note 7.
Note [7]

« C’est quelque astre qui me lie à vous. »

Ce vers n’est pas inspiré d’Horace, mais de Perse (Satire v, vers 51) : Nescio quod certe est quod me tibi temperat astrum [Oui, je ne sais quel astre, mais il en est un, me lie à toi] (paroles adressées à Cornutus, protecteur « socratique » du poète).

On trouve bien temperat astrum dans Horace (Épîtres, livre ii, lettre 2, vers 187), mais dans un autre contexte, où il n’est pas question de Mecenas : Scit Genius, natale comes qui temperat astrum [Le Genius le sait, ce compagnon qui adoucit l’astre natal].

Mæcenas (Mécène, Caius Mæcenas, vers 69-8 av. J.‑C.) chevalier romain, ministre d’Auguste, fut le protecteur de nombreux artistes, dont les poètes Virgile, Horace et Properce.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 5 novembre 1649, note 7.

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(Consulté le 28/03/2024)

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