À Charles Spon, le 25 novembre 1653, note 7.
Note [7]

La Gazette, ordinaire no 140 du 15 novembre 1653 (page 1124) :

« Le 13, mourut […] en cette ville, dans son hôtel, Louis de Valois, duc d’Angoulême, {a} pair de France, colonel général de la cavalerie légère et chevalier des ordres de Sa Majesté, âgé de 56 ans, l’un des plus intelligents en diverses langues et des plus pieux princes de la chrétienté, qui a passé sa vie dans les plus belles charges et emplois du royaume, et été plusieurs années gouverneur pour le roi et général de son armée en Provence. C’est en lui que finit la dernière race des princes de Valois, n’ayant laissé qu’une fille unique, Françoise-Marie de Valois, mariée à Louis de Lorraine, duc de Joyeuse, grand chambellan de France, qui a été reçu en survivance de cette charge de colonel général de la cavalerie légère. »


  1. Le comte Louis-Emmanuel d’Alais (v. note [42], lettre 155).

L’enterrement du comte d’Alais, cousin de Condé et gouverneur qui avait tyrannisé la Provence, eut lieu le 15 novembre dans l’église des Minimes à Paris. De son mariage avec Marie-Henriette de Chaumont (v. note [39], lettre 192) étaient nés quatre enfants : trois fils étaient morts en bas âge ; seule survivait Marie-Françoise (1631-1696) qui avait épousé en 1649 le duc Louis de Joyeuse (v. note [23], lettre 371). Survivait aussi un fils naturel, Antoine-Charles-Louis (1649-1701, légitimé en 1677), chevalier d’Angoulême.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 25 novembre 1653, note 7.

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(Consulté le 19/04/2024)

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