À Charles Spon, le 4 décembre 1654, note 7.
Note [7]

« pour cette première fois. »

Sirop (Furetière) :

« C’est une composition ou liqueur agréable d’une consistance un peu épaisse, qui est extraite des eaux, des sucs ou des teintures des fruits ou des herbes, < puis > cuite et assaisonnée de sucre ou de miel. On fait des sirops de rose, de pas d’âne, {a} de violettes, de capillaires, d’absinthe, de jujubes, de pavot, de pommes, de fleurs de pêcher, de nymphea, de myrthe, d’œillets, d’armoise, etc. On en fait aussi de tortue de bois, {b} de chicorée, de rhubarbe, etc. On fait aussi des sirops émétiques, lientériques, {c} antinéphrétiques, etc. Ce mot vient de syrupus, qui est pris de l’arabe schirab, qui signifie “ potion ”, d’où les Espagnols ont fait xaropar, pour dire “ médeciner ” (Ménage). D’autres le derivent du grec syro, qui signifie “ je tire ”, et de opos, qui signifie “ suc ”. »


  1. Plante qui ne figure pas ailleurs dans notre édition : « herbe médicinale dont on fait des sirops pour ceux qui ont la poitrine faible. Les feuilles de cette plante sont un peu plus grandes que celles du lierre. […] Elle est bonne pour la toux et les pulmoniques. On l’appelle autrement taconet, ou pas de cheval » (ibid.).

  2. Sirop de chair de tortue terrestre dont la composition et les indications sont dans le dictionnaire de Chomel (1741, page 307).

  3. Laxatifs.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 4 décembre 1654, note 7.

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(Consulté le 26/04/2024)

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