À Charles Spon, les 16 et 26 février 1657, note 7.
Note [7]

« l’âme du monde ».

Pour Platon, « Dieu n’a pu produire le monde, en tant que le monde a des caractères diamétralement opposés aux siens. Il existe donc hors de Dieu un principe du variable, de l’imparfait, du fini qui, n’ayant pu sortir de Dieu, existe aussi par soi-même. Ce principe, c’est la matière passive, aveugle, indéterminée, sans forme. Par l’action de Dieu sur la matière, l’invariable et le variable, les archétypes et l’élément informe se mêlent en quelque degré ; il en résulte une substance intermédiaire participant de cette double nature ; cette substance, c’est l’âme du monde. L’âme du monde s’individualisant, se divisant en âmes diverses, forme les dieux multiples du vulgaire et les hommes en tant qu’êtres intelligents » (G.D.U. xixe s.).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, les 16 et 26 février 1657, note 7.

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(Consulté le 28/03/2024)

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