Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 1 manuscrit, note 7.
Note [7]

« Tu ne fais, Milon, que vendre de l’encens, du poivre, des vêtements, de l’argenterie, des manteaux, des pierres précieuses, et tout cela s’en va avec l’acheteur ; mais ta meilleure marchandise est ta femme : vendue souvent, jamais elle ne quitte ni ne lèse son vendeur. »

Achalander : « mettre une boutique, une maison en réputation d’avoir de bonne marchandise, et à bon prix : toute la fortune d’un marchand consiste à bien achalander sa boutique » (Furetière) ; ce qui revient ici, pour l’épouse du marchand, à dire qu’elle se prête volontiers aux galanteries des clients de son mari. « Elle retient tout » signifie qu’elle ne laisse rien échapper, qu’elle tire profit de tout.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 1 manuscrit, note 7.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8202&cln=7

(Consulté le 28/03/2024)

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