Note [77] | |
Page 373 (Paris, 1646), section du chapitrecxxv, livre ii (v. supra note [73]), intitulée Tæda, Pix, Zopissa, etc. [La Torche (résine des conifères), la Poix, le Zopissa (mot expliqué dans la notule {b} infra), etc.], lignes 27‑29 (§ 76), remplacer deux fois sive, forme affirmative de « soit que », par an, sa forme interrogative, et similia [semblables] par simplicia [simples], dans l’explication de ce qu’est le zopissa : ζωπισσα quid sit diserte docet Dioscorides, Pix navalis, quæ etiam αποχυμα Græcis vocatur. Est mistura picis et ceræ, quam Saxones nostri maritimi derh appellant. Hanc sive [an] ex recentibus navibus petas, sive [an] ex vetustis et ruinosis, multum refert. Illa enim non plus potest, quam duo similia [simplicia] permittunt : hæc ab aqua marina multum digerentis habet facultatis, ideo in defectu eius Aetius molitur tale quid. [Dioscoride {a} explique clairement ce qu’est le zopissa, la poix navale, que les Grecs appellent aussi apochyma. {b} C’est un mélange de poix et de cire que nos marins allemands appellent derh. Il importe beaucoup que tu te demandes si on le tire des navires neufs, ou de ceux qui sont vieux et ruinés. Il ne peut en effet faire plus que ne font ces deux remèdes semblables (simples). L’eau de mer lui confère en outre une grande faculté digestive ; c’est pourquoi, quand elle est défaillante, Aétius prescrit un tel médicament]. {c} La réédition de Francfort (1667, pages 297) a appliqué ces trois corrections. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Sebastian Scheffer, le 24 mai 1665, note 77.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1384&cln=77 (Consulté le 23/04/2024) |