À Johannes Antonides Vander Linden, le 7 juillet 1656, note 8.
Note [8]

« car je crains les Grecs, même quand ils portent des cadeaux, car les traces de pas m’épouvantent », avec double référence poétique :

  • à Virgile (v. note [183], lettre 166),

    Equo ne credite, Teucri.
    Quicquid id est, timeo Danaos et dona ferentis

    [Troyens, ne vous fiez pas au cheval. Je crains les Grecs, même quand ils portent des cadeaux] ;

  • à Horace (paroles du renard rusé au lion malade, v. note [11], lettre 782),

    Quia me vestigia terrent,
    omnia te adversum spectantia, nulla retrorsum

    [Parce que ces traces de pas me font peur, toutes allant vers toi et aucune ne revenant].

La troisième exigence de Guy Patin n’a de sens que si on y remplace Operum Hofmanni editorum [des œuvres publiées d’Hofmann] par inedirorum [inédites] : il savait que certaines copies des manuscrits qu’il avait achetés au prix fort existaient en Allemagne, et tenait absolument à conserver la primeur de ses originaux.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 7 juillet 1656, note 8.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1086&cln=8

(Consulté le 19/04/2024)

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