Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 3 manuscrit, note 8.
Note [8]

« car complètement desséchée » : la sécheresse des parties génitales était tenue pour une cause de stérilité.

La situation était celle des années 1558-1560 et décrivait un croisement d’alliances entre les couronnes d’Angleterre, d’Écosse, de France et d’Espagne.

  • Marie Stuart (v. note [32], lettre 554), reine d’Écosse (1543), était devenue reine de France en épousant (1558) François ii (mort en 1560, v. note [7], lettre 102).

  • Philippe ii, roi d’Espagne en 1556 (v. note [13], lettre 152), s’était marié en 1554 avec Marie Tudor (née en 1516), fille aînée de Henri viii, couronnée reine d’Angleterre en 1553 sous le nom de Marie ire d’Angleterre, après la mort de son demi-frère, le roi Édouard vi, âgé de 15 ans.

  • Si Marie Tudor, catholique et désireuse de ramener son royaume dans le giron de Rome, et sa demi-sœur, la future Élisabeth ire (v. note [6], lettre 511), protestante et rebelle, mouraient sans enfant, Marie Stuart pouvait revendiquer le trône d’Angleterre et François ii, son royal époux français, ravir cette couronne à l’Espagne. Face à cette menace, Philippe ii avait renoncé à éliminer Élisabeth. Les décès de Marie Tudor (1558) et de François ii (1560) redistribuèrent les cartes : Élisabeth (que Philippe ii voulut en vain épouser) devint reine, l’Angleterre demeura anglicane et britannique, et Marie Stuart eut la tête coupée.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 3 manuscrit, note 8.

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(Consulté le 25/04/2024)

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