À Claude II Belin, le 11 juillet 1648, note 9.
Note [9]

Guy Patin n’a pas dit dans cette lettre que le 31 mai 1648, entre midi et une heure, le duc de Beaufort s’était évadé du château de Vincennes, où il était détenu depuis septembre 1643 pour complot ayant visé à assassiner le cardinal Mazarin (v. note [14], lettre 93).

Sans doute Patin n’y attacha-t-il pas plus d’importance que le ministre (qui était bien plus préoccupé par la révolte du parlement) ; Olivier Le Fèvre d’Ormesson (Journal, tome i, page 504) :

« M. le cardinal jouait au piquet lorsqu’il reçut cette nouvelle. Après la première surprise, il dit “ Il a eu raison, j’en aurais fait autant si j’eusse été à sa place ”, et il redemanda des cartes pour continuer à jouer »

Seules sept courtes lettres écrites au second semestre de 1648 nous sont restées de Guy Patin. Il y a fort peu parlé des événements politiques de toute première importance, intérieurs (début de la Fronde) comme extérieurs (paix de Westphalie), qui se sont produits dans cette période ; mais plusieurs de ses lettres à Charles Spon ont été perdues (v. note [6], lettre 161).

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 11 juillet 1648, note 9.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0157&cln=9

(Consulté le 19/04/2024)

Licence Creative Commons