Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Résumé de la dissertation, note 3.
Note [3]

Éolipyle ou éolipile  {a} (Furetière) :

« Terme des hydrauliques : {b} c’est une petite boule de fer ou de cuivre, ayant une queue où il y a un fort petit trou pour la charger. On la chauffe pour raréfier l’air qui est dedans, et puis on la jette dans l’eau. Il y en entre autant qu’il faut pour remplir le vide que laisse l’air condensé par la froideur de l’eau ; et quand cette boule est derechef mise au feu, il en sort du vent {c} avec une impétuosité et une durée qui surprennent. On la nomme autrement “ poire à feu ”. C’est par la comparaison de ces éolipyles que Descartes explique admirablement bien la cause naturelle des vents. » {d}


  1. Mot associant deux racines grecques, Aïolos, « Éole », dieu des vents, et pulê, « passage ».

  2. V. note [3], Dissertatio anatomica, chapitre ix.

  3. Vapeur d’eau.

  4. V. note [12], Dissertatio anatomica, chapitre ix.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Résumé de la dissertation, note 3.

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(Consulté le 03/06/2024)

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