Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre v, note 14.
Note [14]

Ce bouquet final cherche à lier pêle-mêle nombre de maladies dites internes (sans y mentionner les fièvres) aux perturbations de la circulation sanguine, mais sans renoncer aux canons de la médecine humoriste, dont les derniers éclats ont brillé au début du xixe s. ; v. notes Patin :

  • 12/8 pour l’hydropisie et ses œdèmes ;

  • 9/110 pour le rhumatisme, fluxion articulaire, dont la forme la plus commune était la goutte ;

  • 15/260 pour la pituite ;

  • 2/66 pour la bile jaune ;

  • 16/41 pour les érysipèles (érésipèles) ;

  • 5/53 pour l’atrabile (bile noire ou mélancolie) ;

  • 19/436 pour les squirres ;

  • 10/40 pour les pleurésies, ici plutôt évoquées dans leur forme mécanique, en lien avec l’insuffisance cardiaque.

Il est moins sage d’en rire que de se demander ce qu’on pensera de notre médecine dans quatre siècles.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre v, note 14.

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(Consulté le 13/06/2024)

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