Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre v, note 5.
Note [5]

Tabide est l’adjectif qui qualifie les personnes atteintes de tabès, c’est-à-dire de cachexie (autrement nommée phtisie ou consomption, vnote Patin 3/66).

Jean Pecquet ne se trompait pas en pensant que les échanges entre le sang et les tissus sont indispensables aux variations de la corpulence, quel qu’en soit le sens. Toutefois, il refusait de croire que les capillaires qu’il avait mis en évidence dans les poumons s’étendaient à tout l’organisme, et assuraient seuls les transferts vitaux nécessaires à son équilibre. Il prenait les adhésions étroites qui peuvent exister entre les veines et les artères pour des anastomoses chargées d’y pourvoir (v. supra note [1]). De telles communications n’existent normalement que dans le réseau vasculaire cutané et contribuent à la régulation de la température corporelle. La dispersion et les fonctions que Pecquet leur imaginait, quant à la qualité du sang qui les empruntait, étaient fictives.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre v, note 5.

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(Consulté le 14/06/2024)

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