Note [44] | |
Pour interpréter ce propos, j’ai sollicité l’aide de Frédéric Blanchard, ingénieur agronome et botaniste qui dirige la mission biodiversité en Guyane. Je le remercie beaucoup de m’avoir très aimablement communiqué ce précieux commentaire : « Les tiges des six plantes par Thomas Bartholin ne sont pas proportionnées au développement de leurs racines, qu’elles soit ramassées (bulbes des orchidées, orchis, terrestres) {a} ou diffuses et discrètes (anagallis, alsine, cara) voire absentes (lentilles d’eau, dites palustres). Ces genres correspondent à plusieurs espèces de la nomenclature moderne : anagallis (mouron) et alsine (dont certaines qualifiées de stellaires) sont de toutes petites espèces annuelles adventices des cultures ou des milieux secs ; la lentille d’eau a des racines, mais elles sont minuscules ; {b} les caras brésiliens {c} correspondent à la patate douce (Ipomoea batatas) à port rampant. {d}. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Lettre de Thomas Bartholin à Johann Daniel Horst critiquant l’opinion de William Harvey sur le chyle (1655), note 44. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/pecquet/?do=pg&let=1011&cln=44 (Consulté le 14/06/2024) |