Texte : Thomas Bartholin
Historia anatomica
sur les lactifères thoraciques (1652)
chapitre xv, note 27.
Note [27]

V. supra note [11] pour l’ichor.

Hermann Conring renchérissait donc sur l’idée générale que Thomas Bartholin a voulu défendre dans ce chapitre : pour se mélanger au sang, le chyle devait utiliser d’autres voies que les lactifères qui le conduisent du mésentère à la veine cave supérieure, dont la capacité était nettement sous-estimée ; maints arguments plaidaient en faveur de cette conviction, mais elle se heurtait à l’impossibilité, qu’il fallait croire temporaire, de démontrer l’existence de ces autres voies. Tout serait devenu lumineux si les anatomistes avaient eu l’idée de distinguer le chyle liposoluble du chyle hydrosoluble (v. supra note [2]) : dans sa lettre à Jean ii Riolan, Charles Le Noble (1655, v. note [17] de sa première partie) a brillamment montré que cela ne dépassait pas les bornes du raisonnement scientifique dont on était alors capable.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Thomas Bartholin
Historia anatomica
sur les lactifères thoraciques (1652)
chapitre xv, note 27.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/pecquet/?do=pg&let=1035&cln=27

(Consulté le 03/06/2024)

Licence Creative Commons