semblable à un dard, aurait pu blesser quelques paires de muscles et il n’aurait pas présenté de passage ou de surface idoines pour ces muscles, en particulier pour la troisième paire de muscles moteurs de la têteq.q A, B dans la 14eplanche des muscles.
r X dans les figures 3, 4, 10, 11. Cependant, à l’endroitr où les autres vertèbres se terminent en épines, celle-ci [atlas] présente une surface rugueuse [tubercule postérieur de l’arc postérieur] et forme une sorte de ligne acérée en relief, qui facilite l’insertion d’origine de la quatrième paire de musclesss G, F dans la 14eplanche des muscles. moteurs de la tête.Des cavités de la première vertèbre sont articulées avec des tubercules de la deuxième vertèbre. Dans la partie inférieure de la première vertèbre cervicale, sous les deux fossettes qui reçoivent la tête, sont incisées d’autres cavitést,t Dans la figure 4, celle de droite est indiquée par Y, celle de gauche par a,b. peu profondes et superficielles, aussi les appelle-t-on des cavités glénoïdes. Leur périmètre est circulaire, elles sont à peine concaves au milieuu,u Entre a et b dans la figure 4. pour autant qu’on puisse en juger, mais les sourcils[280] qui les bordentxu b dans la figure 4.
y a dans la figure 4. sont plus élevés en-dehors qu’en-dedansy, si vous vous représentez cette vertèbre reposant sur la deuxième vertèbre quand quelqu’un est en position verticale[281].Les tubercules de la deuxième vertèbre[282]. Ces cavités, encroûtées de cartilage, reçoivent les deux tuberculeszz dans les figures 5, 6, le tubercule droit est indiqué par c, le gauche par d, e, f. de la deuxième vertèbre cervicale, qui se trouvent de chaque côté du corps de cette vertèbre et qui sont très peu saillants, de même que les cavités de la première vertèbre sont très peu profondes. Le périmètre de ces tubercules est circulaire comme celui des cavités [de la première vertèbre], bien qu’il semble parfois se déporter à l’arrièreaa f dans les figures 5, 6. légèrement au-delà de la circonférence d’un cercle. En outre, le côté internebb d dans les figures 5, 6.
c e dans les figures 5, 6. est plus saillant que le côté en-dehorsc. Mais leurs différences de hauteur ne sont pas aussi prononcées que celles des sourcils des cavités de la première vertèbre cervicale. En outre, les parties convexes au milieu ou au centre sont peu proéminentes par rapport à la profondeur des cavités entre les sourcils de la première vertèbre, comme si les bords étaient plus convexes que le centre. Il en résulte que, lorsque les os nus[283] sont articulés mutuellement, les cavités ne correspondent pas parfaitement aux tubercules et que l’espace au milieu n’apparaît pas complètement rempli. Cela est particulier aux hommes ; mais chez les chiens, les chevaux et d’autres animaux qui ont beaucoup de mouvements de rotation de la tête, on voit une surface saillante continue de chaque côté de la deuxième vertèbre, et une surface concave également continue sur la première vertèbre cervicale, correspondant harmonieusement à la surface saillante [de la deuxième vertèbre].Nous avons dessiné ici un cartilage particulier que nous avons quelquefois observé sur chaque côté. La Nature a corrigé cette disproportion chez les hommes au moyen d’un cartilage particulier, qui, en plus des cartilages encroûtant les os, intervient entre la cavité et le tubercule ; il n’est attaché que par les ligaments qui maintiennent l’articulation dans un anneau et est recouvert à ses extrémités inférieure et supérieure par une humeur visqueuse ressemblant à du smegma[284]. C’est donc ainsi que les cavités de la première vertèbre forment avec les tubercules de la deuxième vertèbre une double articulation (une de chaque côté) en vue du mouvement que je vais décrire tout à l’heure.La dent de la deuxième vertèbre. Maintenant, il faut encore ajouter une troisième articulation entre la deuxième vertèbre et la première ; elle se fait au moyen de la dentdd g, n dans la figure 5 ; h, i, k, l, n dans la figure 6; Γ dans les figures 10, 11. de la deuxième vertèbre cervicale. En effet, entre les deux tubercules de la deuxième vertèbre, du milieu de la région supérieure du corps vertébral, s’élève un processus remarquablement grand, très dur et très solide, que les Grecs ont appelé odontoïde et dent, parce qu’il ressemble à une dent et surtout à une canine chez l’homme ; HippocrateLivre des articulations. a donné ce nom à la deuxième vertèbre, et non pas à la première (comme l’écrivent à tort Pollux et Cælius, qui n’ont aucune expérience des dissections). Mais d’autres lui ont donné le nom de processus cônique par ressemblance avec le cône d’une toupie ou d’une pomme de pin, d’autres pyrénoïde [en forme de noyau], parce qu’il se termine en pointe ou en forme pyramidale. Ce processus entre dans la cavité de la première vertèbree,e K et L dans la figure 3. là où, comme nous l’avons écrit, un corps vertébral devrait se trouver et où se trouve la fossette [fovea dentis] que nous avons décrite, encroûtée de cartilage, et recevant la partie antérieure [surface articulaire antérieure] de la dent qui forme à cet endroit une petite protubérance lissef.f...G dans la figure 5. La partie postérieure de la dent [surface articulaire postérieure] à l’opposé de la face antérieureg,g h dans la figure 6. est plus proéminente et plus épaisse qu’à sa base dans la deuxième vertèbre, qui présente une dépression de chaque côté [col de la dent]h,h k, l dans les figures 5, 6.
i i dans la figure 6. avec une troisième dépressioni sur la face postérieure.L’articulation de la dent avec la première vertèbre.
[Illustration]
Bien que cette figure appartienne en propre au deuxième livre, je l’ai cependant replacée ici, parce qu’elle peut considérablement aider à comprendre ce qui est exposé ici. Le A, B, C qui sont placés sur une orbite désignent la première vertèbre ; D et D la deuxième vertèbre ; G le corps de la deuxième ; H la dent ; I le ligament rond inséré depuis la dent dans l’os occipital ; K le ligament transverse maintenant la dent dans la première vertèbre.
Les dépressions latérales qui se trouvent entre la base de la dent et les tubercules de la deuxième vertèbre, avec les cavités correspondantes de la première vertèbre cervicale, forment de chaque côté un foramenkk m dans la figure 11.
l N dans la figure 2 du chapitre 11 du livre IV. disposé pour transmettre de petits nerfsl que nous avons quelquefois observés, s’avançant par là dans les muscles fléchisseurs du cou, et que nous comptons comme des rameaux de la deuxième paire de nerfs spinaux[285]. En outre, la surface concave visible sur la partie postérieure de la dent est incisée de telle manière qu’elle peut être entourée d’un ligament [ligament transverse] qui l’affermit[286] ; ce ligament s’avance transversalement d’un côté à l’autre de la première vertèbre, il entoure et affermit considérablement la face postérieure de la dent (comme je l’ai dit), en maintenant de manière insigne la dent dans la cavité de la première vertèbre, et en outre il évite que la dent, en s’écartant de sa position, ne comprime la moelle spinale. Par ailleurs, pour que ce ligament ait une meilleure insertion d’origine, la première vertèbre est rugueuse et irrégulière à l’endroitmm o, o dans les figures 3, 11. où il s’insère ou d’où il est originaire, et elle a également un foramen qui ne pénètre pas profondément mais qui permet au ligament de s’implanter ou de s’insérer plus fermement. Je pense en effet que dans ma description des ligaments,