Livre II
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VMuscle extenseur de l'index, du médius et de l'annulaire [m. extenseur commun des doigts].
XPremier muscle auteur de l'extension du petit doigt [m. extenseur propre du V].
YMuscle inférieur des extenseurs du métacarpe [m. extenseur ulnaire du carpe].
aMuscle inférieur des fléchisseurs du carpe [m. fléchisseur ulnaire du carpe].
b,cDeux muscles sont indiqués ici : le muscle supérieur marqué b [m. long abducteur du pouce] s'insère sur le carpe ; le muscle inférieur, sur lequel un c est inscrit, se divise en deux tendons, le premier s'insérant sur la première phalange du pouce [m. court extenseur du pouce], le second [m. long extenseur du pouce] s'implantant sur les deux phalanges supérieures [distales] du même doigt[24].
1,2,3,4,5,6Ces chiffres indiquent le ligament transverse dans la partie externe [latérale] de l'avant-bras, divisé en autant d'anneaux que le nombre de chiffres que nous avons inscrits. En effet, 1 indique le ligament commun au radius et à l'ulna ; 2 le ligament appartenant en propre à l'ulna ; mais 3, 4, 5 et 6, les quatre ligaments appartenant en propre au radius.
dRégion du muscle, ou bien le muscle lui-même [m. adducteur du pouce], rapprochant le pouce de l'index.
eTendon du muscle [m. long extenseur du pouce] qui incline le pouce vers l'index. Mais il est utile aussi de prêter attention au bras droit, et d'y examiner de nouvelles lettres en plus de celles déjà observées sur le bras gauche. En effet, N et N, P, S, T, a désignent les mêmes structures [que sur le bras gauche], mais la ligne du muscle signalé par a est à peine visible ici ; ensuite b, c, 4, 5, 6 et d, e se réfèrent à la même chose dans la main droite que dans la gauche. Les lettres suivantes apparaissent uniquement sur la main[25]droite [membre supérieur droit].
ZMuscle antérieur fléchissant l'avant-bras [m. biceps].
fMuscle supérieur des muscles mettant le radius en pronation [m. rond pronateur].
gMuscle supérieur des muscles fléchissant le carpe [m. fléchisseur radial du carpe].
hMuscle produisant un large tendon [m. long palmaire].
iMuscle occupant la région convexe de la scapula, il tourne le bras en dehors et en arrière [m. sous-épineux][26].
kMuscle par lequel le bras est porté en arrière dans le dos plus haut que le muscle précédemment signalé [m. grand rond].
ΓCe muscle [m. grand dorsal] est indiqué par O sur la neuvième planche et par Θ dans la dixième, où il est plus découvert. Mais son bord externe, ou deuxième bord [bord latéral], ne pourrait nulle part être mieux montré que sur cette planche-ci ; cela vaudra donc la peine d'ajouter ici quelques lettres. En effet, ce muscle par lequel le bras est porté vers le bas a une forme plus ou moins triangulaire,
l,m,ndont le bord interne [médial] s'étend de l à m à partir des sommets des épines des vertèbres (qui lui fournissent son origine). Le bord latéral qui part du sacrum et se dirige obliquement en haut et en bas jusqu'à son insertion, s'étend de m à n : en effet, un n se glisse dans la partie proximale de son insertion, qui ne peut être vue sans la résection d'un autre muscle. Ce bord est indexé N dans la première planche et V dans la troisième après celle-ci, la septième planche montre plus précisément son insertion à la lettre O dans le bras droit. Le troisième bord va de l à n, il court transversalement et recouvre l'angle inférieur de la base de la scapula. Ce l indique aussi la partie du muscle qui se trouve sous celui que nous avons indexé avec L.
ΔPour que le petit o ne soit pas trop oublié dans l'ombre dans la région du thorax, on a placé ici un Δ, indiquant le muscle adducteur du bras sur le thorax [m. grand pectoral].
o,o,oCes formes plus ou moins triangulaires sont les insertions du muscle [m. grand dentelé] qui s'insère sur les huit côtes supérieures du thorax, comme une main.
p,p,pOrigine du muscle oblique descendant de l'abdomen [m. oblique externe de l'abdomen], qui progresse avec les insertions du muscle précédemment cité marquées de quelques o. Ce muscle oblique est celui qui est visible dans toute la région de l'abdomen ; cependant, le muscle droit de l'abdomen est quelque peu saillant (comme il l'est aussi même avant toute dissection), à cause dela finesse des tendons obliques.
qMarque le début du premier muscle moteur de la jambe [m. sartorius, anciennement m. « couturier »][27], que vous verrez indexé par Σ dans la planche suivante. Ici il est aussi marqué d'un q dans la cuisse droite.
rMuscle [m. tenseur du fascia lata] produisant un large tendon, qui entoure tous les muscles enlaçant le fémur et qui sera considéré comme le sixième muscle moteur de la jambe. Comme son tendon n'est pas très dense, il gêne moins l'inspection[28]des autres muscles que la peau elle-même, d'où vient que l'on trouve ici un autre muscle qui sera bientôt indiqué par t.
Portion du neuvième muscle moteur de la jambe [m. droit antérieur de la cuisse] ; je vais l'indiquer par Φ dans la quatrième planche.
tSeptième muscle moteur de la jambe [m. vaste latéral], recouvert par le tendon membraneux du sixième muscle moteur de la jambe.
uPremier muscle moteur de la cuisse gauche [m. grand fessier]. La plus grande partie de ce muscle est également visible dans la cuisse droite.
xRégion du plus grand processus ou processus externe du fémur [grand trochanter].
yOn voit une partie du deuxième muscle moteur de la cuisse [m. moyen fessier]. Le reste est dissimulé par le premier muscle moteur de la cuisse indiqué précédemment par u et par celui qui produit un large tendon, comme nous l'avons dit, et que j'ai annoté par r.
×Vésale décrit ici les muscles long abducteur et court extenseur du I.
×Rappel : manus désigne l'ensemble du membre supérieur. On y distingue le bras (humerus), l'avant-bras (cubitus) et la main (extrema manus).
×D.H. Garrison et M.H. Hast, The Fabric 2014, t. I, p. 349, relèvent une inconsistance de Vésale dans la localisation de ce muscle : identifié à tort comme le 5e m. moteur du bras à M (planche 9), 6e à Q (planche 10), à Γ (planche 11) et à P (planche 12). Cette confusion que Vésale attribue à Galien est expliquée au chapitre 23 du livre II de la Fabrique, sans devoir surinterpréter le texte.
×L’appellation de muscle couturier est obsolète. Rappelons que le latin tibia désigne la jambe, comprise entre genou et cheville. Ce que nous appelons tibia en français est « l'os de la jambe » en latin (os tibiæ).
×Inspexio : terme non classique.