des muscles qui n'ont pas de mouvement contraire. En effet, il n'y a aucun muscle pour tirer le testicule vers le bas, puisque les testicules, qui devaient être tirés vers le bas uniquement verticalement et sans s'incliner sur un côté, sont suffisamment tirés par leur propre poids naturel, au point parfois que chez les hommes malades ou âgés, ils ne peuvent plus remonter. J'ignore ce que les Arabes avaient à l'esprit en écrivant que les hommes avaient deux muscles par testicule, mais les femmes un seul. Car jusqu'à présent j'ai toujours observé un seul muscle s'étendant vers chacun des testicules chez les hommes.Les muscles de l'utérus chez la femme La Nature a également donné des muscles à la femme : elle les a dissimulés dans le péritoine, avec les autres organes de la génération. Cette partie du péritoine, ou son processus [ligament large de l'utérus]ff O, P, Q dans la fig. 24 du livre V ; E, E dans la fig. 26 et I, I dans la fig. 27
g L, L, M, M dans la fig. 10, livre V qui s'étend, comme le mésentèreg de chaque côté de l'utérus, conduit les veines et les artères à l'utérus, et enfin, avec le processus symétrique du péritoine elle forme la tunique externehh H, H dans la fig. 27, livre V
i O dans la fig. 24, livre V de l'utérus ; elle est augmentée par des fibresi charnues, dirigées obliquement vers le bas, en provenance des régions des hanches et du rachis, et vers les côtés de l'utérus ; ainsi chez les femmes il y a un seul muscle de chaque côté, dont l'aspect est semblable à celui du testicule chez l'homme. Quoiqu'ils soient généralement fins, peu charnus ou peu épais, il m'est arrivé quelquefois de penser que c'étaient les cornes de l'utérus chez certaines femmes, étant bel et bien trompé par la description de l'utérus faite par GalienLivre de la dissection de l'utérus qui décrit non pas un utérus de femme, mais celuikk Fig. 29, livre V d'une vache et d'une chèvre, qui ont des cornes très semblables aux cornes de bélier, tout à fait à l'opposé d'un utérus de femme. Ces muscles utérins donnent un très léger mouvement vers le haut à l'utérus ; les femmes le ressentent facilement quand elles essaient de contracter et de pousser leurs flancs vers le haut, et qu'elles s'efforcent de faire remonter (pour ainsi dire) l'orificell Fig. 25, livre I [V] de l'utérus, et l'utérus entier, plus profondément dans la cavité du péritoine.

Les mouvements du thorax nous sont nécessaires pour respirer, aussi le thorax n'est-il pas formé par un seul osaa Fig. 1 et 2, chap. 19, livre I ni par un corps entièrement osseux ; cela été établi dans le Livre précédent.Les mouvements du thorax dépendent à juste titre de notre volonté Mais ce qu'il faut dire maintenant est que le mouvement du thorax devait dépendre de notre volonté et ne pas être un mouvement naturel, et qu'ensuite s'il est volontaire, il faut expliquer quelle est son utilité pour l'homme et enfin par quels muscles ce mouvement se réalise. Donc, le très grand Artisan du monde a donné la respiration à l'homme pour la restauration de l'esprit animal et pour le bien du cœur, parce que ce dernier a besoin de la substance de l'air et que sa chaleur intense innée demande à être refroidie. L'inspiration refroidit le cœur

Les mouvements du thorax nous sont nécessaires pour respirer, aussi le thorax n'est-il pas formé par un seul osaa Fig. 1 et 2, chap. 19, livre I ni par un corps entièrement osseux ; cela été établi dans le Livre précédent.Les mouvements du thorax dépendent à juste titre de notre volonté Mais ce qu'il faut dire maintenant est que le mouvement du thorax devait dépendre de notre volonté et ne pas être un mouvement naturel, et qu'ensuite s'il est volontaire, il faut expliquer quelle est son utilité pour l'homme et enfin par quels muscles ce mouvement se réalise. Donc, le très grand Artisan du monde a donné la respiration à l'homme pour la restauration de l'esprit animal et pour le bien du cœur, parce que ce dernier a besoin de la substance de l'air et que sa chaleur intense innée demande à être refroidie. L'inspiration refroidit le cœur