Livre II
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qui s'étend le long de la partie antérieure du deuxième muscle a une origine charnue provenant de la partie interne du processus transverseii O planche VI de la deuxième vertèbre cervicale ; il s'étend vers le bas en prenant également son début des vertèbres suivantes, et augmenté de ces origines successives, il se joint enfin à la première côte thoracique. De fait, à cet endroitkk P planche VI il devient plus large mais moins épais, et toujours charnu, s'implante sur les quatre côtes thoraciques supérieures. Mais à l'endroit où il franchit la quatrième côte, et quelquefois la cinquième, surtout chez les chiens, il se termine par un ligament membraneuxll Q planche VI et nerveux, qui s'étend sur les côtes sous jacentes jusqu'à la septième et quelquefois la huitième côte, et est attaché fermement à chacune des côtes sur lesquelles il repose. Mais la partie charnuemm R planche VI de ce muscle, qui est jointe aux côtes, avec son tendon membraneux, s'implante sur les côtes, près de la région du deuxième muscle qui se distribue en doigts. J'ai montré très clairement dans mes dissections publiques la nature de ce muscle chez les chiens et les singes à queue, même s'il ne fait pas ses insertions comme si elles étaient une main, mais chez les hommes, je peux moins affirmer l'avoir jamais trouvé ou montré que garantir hardiment que l'homme en est dépourvu. Mais je ne voudrais pas que cela ait été dit à telle fin que les étudiants fassent moins de cas de l'autorité de Galien et cessent de suivre ses traces en ce qui concerne les hommes.Quatrième muscle, mais le troisième du thorax humain Ce quatrièmenn F planche XI ; E planche X muscle[378]dans l'ordre des muscles de ce chapitre apparaît chez les hommes et aussi chez les singes et les chiens, mais avec quelques différences. En effet, chez les hommes, son début membraneux et large provient des épines des trois vertèbres cervicales inférieures et de la première vertèbre thoracique et est couché sur la première paire de muscles moteurs de la têteoo A, A planche XI et sur quelques muscles moteurs du rachis et du thoraxpp Q, R, S planche XI situés à cet endroit ; il s'étend vers l'avant et vers le bas, ou bien si vous regardez le muscle sur le côté droit, il s'étend en oblique vers la droite, devenant charnu et montrant la nature d'un large muscle, dès qu'il a passé le côté externe de cette première paire. Ensuite, en atteignant la première côte thoracique, il oblique peu à peu vers les flancs, se divise pour ainsi dire en trois doigts[digitations], étendant chacun d'eux dans un des trois interstices des quatre premières côtes et s'insérant sur ces côtes. Chez les chiens, ce muscle procède d'un début identique, si ce n'est qu'il est situé un peu plus haut ; mais lorsque ce début membraneux descend de manière plus oblique que transversale vers la troisième côte thoracique, il apparaît à la vue charnu et large, à l'endroit où il s'implante sur la troisième côte et sur les trois qui lui succèdent en-dessous, descendant vers l'avant, ou sur le flanc en étant toujours un peu oblique, jusqu'à ce qu'il se dissimule sous le début du deuxième muscle moteur du thoraxqq X planche XI qui se termine divisé en doigts. Il est absolument évident que ces deux muscles, le troisième et le quatrième, soulèvent et dilatent le thorax aussi chez les singes, de même que chez les hommes le quatrième muscle est préposé à cette fonction. J'ai donc décrit jusqu'à présent trois muscles chez les hommes, mais quatre chez les chiens et les singes.Le cinquième muscle chez les chiens, dont le thorax humain est dépourvu Donc, le cinquième musclerr r, ∫ planche V dans l'ordre, dont les hommes sont également dépourvus, s'étend à l'avant des côtes, là où elles sont proximales de l'os de la poitrine [sternum] ; il s'avance légèrement vers le haut sur les côtés du cartilage xiphoïde [processus xiphoïde], comme un solide ligament membraneux, s'inclinant en arrière, par dessus les terminaisons des cartilages des côtes, jusqu'à ce qu'il se couche sur la deuxième côte. Là ce tendon semblable à un ligament membraneux est augmenté par des fibres charnues, et cette partie charnue du muscle, attachée au début du cartilage de la première côte et à la fin de l'os lui-même, se termine à la région supérieure de cette côte. Cependant, il n'est ni très charnu ni rond, il est peu épais sur toute sa longueur, aussi large que son tendon, arrondi à sa partie supérieure, et plus long sur son côté externe que sur le côté interne qui regarde l'os de la poitrine [sternum]. Ce tendon ou ligament (comme il vous plaira de l'appeler) est attaché très fermement aux cartilages des côtes sur lesquels il passe, mais sa chair, ou plutôt sa partie charnue, apparaît attachée à la partie supérieure de la deuxième côte et à tout l'interstice entre la première et la deuxième côte. Ce muscle (comme je l'ai dit dans la description des muscles abdominaux) n'est pas, à mon avis, un muscle isolé ; en effet, quand on dissèque soigneusement, il apparaît comme une partie du muscle abdominal droit ; de fait cette partie charnue du muscle droitss Δ planche V qui se trouve un peu sur le côté du cartilage xiphoïde [processus xiphoïde] semble se terminer dans ce solide tendon membraneux, et ensuite, continuant vers le haut, elle redevient charnue et insère sa terminaison charnue sur la première côte ; elle ressemble donc à la nature du muscle [m. digastrique]tt H, I planche V abaissant la mandibule, qui a l'aspect d'un tendon en son milieu et est pourvu de deux ventres. Ou bien, si cette portion qui s'étend aux côtes ne devait pas être considérée comme une partie du muscle droit, personne ne pourrait cependant nier qu'elle est très fermement attachée à sa terminaison, ou plutôt qu'elle en est originaire. Quoi qu'il en soit, que le muscle soit un muscle isolé, ou une partie du muscle droit, sa fonction sera toujours la même : comprimer et resserrer les terminaisons des vraies côtes articulées avec l'os de la poitrine [sternum] et donc contracter le thorax. Mais puisqu'il n'a jamais été vu chez les hommes (ni par les anatomistes qui ont précédé Galien et qui pratiquaient sur des cadavres humains), j'ai compté seulement trois muscles humains jusqu'à présent, cinq chez les singes et les chiens, et encore à condition qu'en dépit des protestations de nos yeux, nous comptions ce cinquième muscle comme un muscle distinct du muscle abdominal droit.Quatrième muscle humain, sixième muscle simiesque Donc le sixième muscle chez les singes, et le quatrièmeuu Δ planche XII ; Q planche XI ; O, O planche XIII chez les hommes [m. ilio-costal], s'étend sur les côtés des muscles moteurs du rachis aux racines des côtes et des épines des processus transverses des vertèbres. Il est originairexx K planche XII
y Γ planche XIII ; N planche XII

×Il s'agit toujours du troisième muscle humain, soit le muscle dentelé postérieur supérieur.