Livre II
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mais jamais chez les hommes (parce qu'ils ont un très petit thorax), aussi je vous conseille de bien vérifier si ce muscle peut exister chez l'homme ![Procédure de dissection] du quatrième muscle de l'homme, sixième du chien Cela étant vu, séparez chez l'homme la tête du quatrième musclemm Δ planche XII [m. ilio-costal], qui est le sixième chez le chien, du onzième muscle moteur du rachisnn N planche XII ; Γ planche XIII [m. long du thorax], et en le coupant de toutes les côtes examinez comment il s'insère sur elles. Après avoir observé sa fonction et avoir détaché le muscle lui-même du thorax, tous les muscles intercostaux externes deviennent parfaitement visibles. Pour voir** Voyez la planche VIII les muscles intercostaux internes, faites une incision superficielle dans un interstice intercostal en longeant la partie inférieure de la côte et essayez d'isoler le muscle externe et de le séparer du muscle placé en dessous en le soulevant légèrement avec un crochet. Alors vous verrez immédiatement la nature des deux et les fibres couchées les unes sur les autres en sens contraire, bien qu'il soit possible d'examiner à nouveau les muscles internes, quand le thorax aura été ouvert. Mais quelle que soit la manière dont vous les examinerez, je vous exhorte cependant à voir avec la plus grande diligence si les muscles internes et externes accomplissent des actions différentes, les premiers servant à l'inspiration, les autres à l'expiration (ou le contraire), ou si, selon mon opinion, ils sont préposés tous ensemble à la même fonction, et que tous compriment le thorax.[Procédure de dissection] du septum transverse [diaphragme] Puisque tous les organes entourés par le péritoine- c'est-à-dire le foie, la rate, l'estomac, les intestins et les reins- ont déjà été enlevés, la partie inférieure du septum transverseoo Δ planche VII [diaphragme] devient visible sans autre dissection ; à cet endroit, vous voyez immédiatement les deux cercles, l'un membraneux, l'autre charnu, les trois foramina que j'ai décrits, et les tendons et ligaments attachés aux vertèbres lombales. En vue d'examiner attentivement les fibres et les tendons et plus précisément le reste de la partie inférieure du septum, vous devez détacher le péritoine de la surface de la partie inférieure du septum avec vos mains, ce qui se fait sans effort chez les porcs, mais difficilement chez l'homme et le chien. Ensuite, pour voir également la partie supérieure du septum qui fait face à la cavité thoracique, utilisez chez l'homme un couteau de taille moyenne, ou un rasoir, ou même un petit scalpel (car les cartilages de l'homme sont plus mous que ceux des chiens et des singes) et faites une incision à travers les cartilages sur les deux côtés du corps depuis le cartilage de la première côtepp comme cela a été fait dans la planche VIII à l'endroit où il est joint à l'os de la même côte, jusqu'à la côte inférieure. Ensuite soulevez le cartilage ensiforme [processus xiphoïde] de la main gauche et séparez avec un rasoir le septum transverse [diaphragme] de la région inférieure de l'os de la poitrine [sternum] et des cartilages de ce lieu. Ensuite érignez les cartilages avec le sternum, et coupez les membranesqq Regardez-les dans la fig. 2, livre VI attachées à la partie interne de l'os qui partagent la cavité thoracique, ainsi que les veines et les artères qui s'étendent de la gorge à la poitrine, jusqu'à ce que l'os de la poitrine soit complètement détaché de ces parties et puisse être facilement ôté avec ses cartilages. Donc, laissez de côté le sternum pendant quelque temps, et détachez du septum les membranes partageant la cavité thoracique en les coupant, ainsi que l'envelopperr Voyez dans l'ordre les fig. 3 et 4, livre VI du cœur, dont la majeure partie est attachée au septum chez les hommes de manière tout autre que chez les chiens et les singes de Galien, contrairement à ce qu'il affirme.[Procédure de dissection] du sixième muscle humain, du huitième canin Coupez également du septum les nerfs qui s'y insèrent, la veine cave et l'œsophage, en utilisant un rasoir pour détacher peu à peu ce dernier et ses ligaments à partir de la région des reins ; quand il est entièrement libéré, déposez-le sur la table afin de l'examiner à nouveau si vous le désirez. Prenez alors dans vos mains l'os de la poitrine et examinez sur chacun des côtés un muscle fin, charnu et ample [m. transverse du thorax]ss β planche VIII qui s'étend dans sa partie interne sur toute sa longueur. Détachez-les de l'os de la poitrine et des ses cartilages au moyen d'un rasoir bien affûté et examinez de quels mouvements ils sont les auteurs. Lorsque vous les aurez coupés, vous pourrez voir les muscles internes intercostaux, et enfin, après avoir enlevé le cœur, le poumon, les veines, les artères, l'œsophage et tout ce qui est contenu dans la cavité thoracique, vous pourrez mettre la dernière main à la dissection[391]des muscles du thorax.

Chapitre XXXVII. Les ligaments du thorax

Les ligaments thoraciques les plus remarquables sont face aux douze vertèbres thoraciques, aussi il convient de les examiner avec les autres ligaments du rachis. Aucun ligament spécifique ne recouvre les côtes près des vertèbres, excepté le ligament membraneux commun à toutes les articulations, qui est ici extrêmement dur, et participe de la natureaa de a à c, fig. 3, chap. 19. Recherchez aussi à partir des emplacements des os la nature des ligaments qui, en raison de leur nature membraneuse, ne peuvent pas être représentés sur nos images. du cartilage ; il se rencontre notamment entre la racine du processus transverse ou articulation de la première côte avec la vertèbre, et l'apex du processus transverse ou deuxième articulation. Les cartilages ne sont pas attachés aux côtes elles-mêmes, comme cela a été dit, mais ce sont les os des côtes qui se terminent en cartilages. Aucun ligament spécifique n'est non plus attaché à l'os de la poitrine [sternum] à l'endroit où les cartilages s'articulent avec lui au moyen de petites têtes oblongues : il n'a que le ligament commun à toutes les articulations. L'os de la poitrine n'a rien qui lui soit particulier en ce qui concerne les ligaments, mais comme tous les autres os, il est recouvert par une membrane que les Grecs nomment periosteon car elle entoure l'os ; cette membrane est solide et pour ainsi dire double ; les cartilages des côtes et les os des côtes

×Expression latine summam manum imponere : mettre la dernière main, terminer (voir R. Estienne, Dictionarium latinogallicum, Parisiis, 1546, p. 616).