vous ne pourrez qu'admirer le talent de la Nature ici : elle a sculpté cette dépression avec une telle habileté que le troisième muscle qui y repose a été emmené par Galien avec celui-ci comme s'ils n'étaient qu'un seulqq Φ avec ϖ , ϖ , planche X muscle. C'est pourquoi, lorsque vous aurez également séparé la tête de ce muscle de l'appendice de l'os coxal, tout le muscle pourra également être suivi jusqu'à son insertion dans la jambe. Pour le moment, le cinquième muscle de Galien est réellement visible sur les côtés et à l'arrière. Mais puisqu'il sert aux mouvements de la cuisse, il vaudra mieux le disséquer dans la dissection des muscles moteurs de la cuisse. Cependant rien ne vous empêche de le tirer vers le bas, lorsque vous aurez détaché sa têterr δ planche XII nerveuse de l'appendice de l'os coxal, et par une série d'incisions transverses, de le séparer du muscle [m. long adducteur] qui lui est attaché sur sa face antérieure. Ainsi vous verrez en même temps l'insertion et l'origine de ce muscle et de sa partie charnue, et vous observerez si jusqu'à présent j'ai bien expliqué ce qui est vrai.[La dissection] du neuvième muscle Maintenant au verso de la jambe [membre inférieur][515], séparez le début du neuvième muscless Φ planche IV [m. droit de la cuisse] dissimulé un peu plus profondément parmi des muscles moteurs de la cuissett ϛ , T ( τ ) planche IV
u S dans fig. 1, 2, 5 [3, chap. 29 (livre I)] du tuberculeu de l'os coxal, tirez sur ce début avec vos doigts pour l'emmener jusqu'à la patella, et pour voir sa substance livide qui repose dans la dépressionxx Π planche V des septième et huitième muscles, en même temps que vous examinerez cette dépression elle-même.[La dissection] du septième et du huitième muscles Laissez ce muscle à la patella et coupez soigneusement au rasoir le début du septième muscleyy Λ planche V [m. vaste latéral] à partir de l'os, réclinez progressivement ce début vers l'extérieur et séparez-le du huitième muscle jusqu'à la patella. Il sera plus difficile de séparer le huitième musclezz Π planche VI du fémur en le coupant avec un rasoir, car il est attaché à l'os de toute part : cependant après l'avoir arasé jusqu'à la patella et l'avoir récliné du fémur avec le septième et le huitième muscles, il vous serait utile d'examiner le mouvement de chaque muscle individuellement ; vous pourriez faire cela de la même manière que pour les autres muscles, en repoussant leurs têtes jusqu'à l'endroit d'où les muscles sont originaires. Mais ici, à cause de la fréquence des blessures au genou et à la cuisse, vous devez attacher une si grande importance aux mouvements de la jambe qu'il vaut mieux détacher le pied de la jambe, enlever le plus possible de chair sans endommager ces muscles de la jambe, et les disséquer pour savoir si j'ai tort de penser autrement que tous les autres au sujet des mouvements de la jambe. Mais il ne suffit pas d'enlever le pied et les chairs du tibia, il vaut mieux enlever en même temps toute la chair recouvrant l'articulation de la hanche, pour que dans cette tâche vous ne vous trompiez pas sur le mouvement de la cuisse comme d'autres anatomistes l'ont fait. En effet, l'articulation étant mise à nu, vous serez toujours capables d'examiner si la tête du fémur a bougé un tant soit peu dans son acétabule. Et vous découvrirez que lorsque le fémur est immobile, le seul mouvement que puisse faire le tibia est la flexion et l'extension rectilignes[516], et vous pourrez réfléchir au fait que le tibia a une action encore moindre dans nos corps vivants lorsque le fémur est entièrement recouvert de chair. Enfin, recherchez au moyen d'un rasoir comment les tendons extenseurs se mêlent, pour voir quel est le muscle qui a procuré la plus grande partie de ce tendon mixte. En plus, il faudra également noter la manière dont la patella est attachée par ce tendon, et comment elle prend appui sur le fémur sans l'aide d'aucun ligament et sans l'intervention d'un corps quelconque.

Nous avons dit auparavant que Galien a compté le muscleaa Γ planche XIV ; [ η ], [ η ] planche XIII; C planche XIV dissimulé dans le poplité parmi les muscles auteurs des mouvements de la jambe,Livre 2 des Procédures anatomiques mais nous allons maintenant expliquer son emplacement, sa forme, sa direction et ses dimensions. Donc, originaire des ligaments qui attachent le tibia au fémur (je décrirai la nature de ces ligaments dans un chapitre particulier en même temps que ceux de l'os coxal et des os du pied), un ligamentbb V dans fig. chap. 1 se trouve sur le côté externe de l'articulation du genou ; il est très puissant et épais. De sa région postérieure est issu un débutcc h planche XIV de muscle nerveux, si volumineux qu'il touche la région postérieure du genou sur le côté externe, et qu'il avance au dehors de toute cette région ligamentaire. De là, ce début augmenté par des fibres charnues, descend obliquement en dedans et forme un muscle moins long que large. Sa terminaisondd i planche XIV ou son insertion, se trouve à la base de l'appendiceee A, B dans fig. 2, chap. 13, livre I du tibia, à l'arrière elle apparaît avec la même largeur que tout le muscle. Donc, comme ce muscle est oblique, son insertion est également oblique. Depuis la région postérieure du tibia, il descend vers le côté interne obliquement de telle façon que la plus petite partie de ce muscle est attachée aux ligaments du genou, et la plus grande au tibia. Et non seulement une grande partie de ce muscle se trouve dans la jambe, mais il s'implante également sur l'os de la jambe [tibia], comme nous l'avons mentionné, par une longue et ample insertion. Il n'est nulle part attaché à l'os de la cuisse, et en tire encore moins son origine. Aucun autre muscle n'est sous jacent à ce muscle, ni à son origine, ni à son insertion, mais il s'étend immédiatement sur les ligaments de l'articulation et sur les os, dissimulé sous les musclesff φ et ψ planche XII ; φ planche XIII qui sont originaires des têtes inférieures du fémur et qui forment la jambe avec un troisième musclegg Ψ planche XIII [m. soleus]. La désignation de ce muscle par Galien comme « le muscle dissimulé dans le poplité « n'est donc pas une erreur. Mais lui a-t-il correctement attribué la fonction de flexion de la jambe, c'est à vous d'en juger.