Livre II
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et descend pour finalement s'insérerff β planche XIII
e a dans fig. 1 et 2, chap. 30, livre I
sur le processus interne ou petit processuse[petit trochanter] du fémur, en occupant la partie la plus élevée de ce processus. À l'endroit où ce muscle s'étend vers l'os pubis, une sorte de sillon est creusé en vue de ce muscle, recouvert par un ligament issu de l'os et qui a une double fonction : assurer la descente du tendon du sixième muscle en l'empêchant de dévier de sa course et éviter qu'il ne soit endommagé par la dureté de l'os, s'il est en tension ou bien relâché.Le septième muscle Le septième musclegg Λ planche VIII ; γ planches III et XIII ; ϛ planche IV ; φ planche V ; o planche VI ; x planche VII ; d planche XIV
h entre P, L, K, K dans fig. 3, chap. 29, livre I
[m. iliaque] a également une origine charnue en forme de demi-cercle en provenance de toute la région interneh de l'ilium et a un large début ; il devient progressivement plus étroit et plus épais et s'avance vers le bas et vers l'avant du corps. Toutes les fibres du large début de son côté donnent une forme assez ronde à ce muscle qui passe par la région supérieure de l'os de la hanchell T dans la même figure et descend, toujours charnu, jusqu'au petit processus [petit trochanter] du fémur. Mais lorsqu'il approche du processus, il se termine en un tendonmm γ sous β planche XIII tout aussi rond qui s'insère sur la partie la plus basse de ce processus, à côté du tendon mentionné ci-dessus. Là où il s'étend vers le bas en passant sur la partie la plus élevée de l'os de la hanche, ce muscle occupe aussi dans l'os une cavité ou une sorte de dépression qui l'empêche de vagabonder.Le huitième muscle Ceux qui dissèquent négligemment pensent que le huitième musclenn Σ planche VIII ; m planche I ; δ planche III ; υ planche IV ; ψ planche V ; ρ planche VI ; α planche VII
o Φ et c, planche VIII
[m. pectiné] est une petite partie du plus grand muscle de tout le corps, c'est-à-dire du cinquième muscleo moteur de la cuisse [m. grand adducteur], puisque chez l'homme il provient de l'os pubis par un début charnu et ample. En effet ce muscle est originaire de toute la ligne de l'os pubispp ligne X, V vers u, fig. 2, chap. 29, livre I qui est saillante depuis l'avant de l'acétabule de l'os de la hanche jusqu'à la commissure des os pubis [symphyse pubienne] ; descendant complètement obliquement vers l'arrière, il reste large, jusqu'à ce qu'il s'insère par un tendonqq c, c, fig. 1, chap. 30, livre I court, mais large, sur l'os de la cuisse. Son insertion se fait dans la région du petit processus [petit trochanter] du fémur sur le côté interne de l'os, en s'étendant obliquement en bas vers l'arrière. Chez les hommes, ce muscle a une apparence livide, mais pas autant que chez les singes caudés, chez qui on le voit plus petit et avec un début qui n'est pas aussi large.La fonction des sixième, septième et huitième muscles La Nature a confié à ces trois musclesrr Θ , Λ , Σ planche VIII la tâche de fléchir la cuisse et de la mettre simultanément en adduction médiale vers l'autre jambe [membre inférieur]. Le sixième muscle, que nous avons compté comme le premier des muscles fléchisseurs de la cuisse, tire fortement la cuisse vers le haut et la fléchit, la poussant vers l'intérieur. Le septième muscle, un peu moins grand que le sixième, lève également la cuisse vers le haut et la fléchit vers l'intérieur. Le huitième muscle, qui tire un peu le fémur vers le haut, est considéré comme l'auteur d'une flexion faible, mais il pousse plus le fémur vers l'intérieur que le septième muscle. Ainsi la Nature a fabriqué des muscles fléchisseurs et extenseurs pour deux mouvements, vers l'intérieur et vers l'extérieur. On pense que le muscless Φ planche IV [m. droit] que j'ai compté comme le neuvième parmi les muscles moteurs de la jambe n'est pas sans apporter quelque assistance à ces trois muscles fléchisseurs. Il n'est pas complètement absurde non plus d'attribuer au muscle extenseur de la jambe une fonction secondaire de flexion de la cuisse, puisque il est originaire d'un tuberculett S dans fig. 1, chap. 29, livre I de l'os de la hanche et court verticalement sur la partie antérieure de la jambe. Mais de même que nous estimons que ce muscle apporte une aide à la flexion de la cuisse, nous pourrions également affirmer justement (bien que ce ne soit pas correct) que tous les autres muscles moteurs de la jambe, qui s'avancent dans la jambe depuis l'os de la hanche, du pubis ou de l'ilium, agissent secondairement sur les mouvements du fémur. Il reste donc deux muscles qui mettent la cuisse en rotation ; nous les compterons comme le neuvième et le dixième dans cet exposé.Le neuvième muscle Le neuvième muscleuu Ψ planche VIII ; α planche XIII ; e planche XIV [m. obturateur externe] est livide et, comme tous ceux de cette articulation, il est charnu ; il s'étend transversalement vers l'extérieur et recouvre entièrement tout le foramenxx r dans fig. 1, 2, 3, chap. 29, livre I de l'os pubis sur le côté externe. Ensuite progressant par la région externe du colyy D dans fig. 1, chap. 30, livre I du fémur il s'insère par un tendon assez solide et très large dans la fossezz R dans la même figure du grand processus du fémur qui se trouve entre le col du fémur et la tête entrant dans l'acétabule de l'os de la hanche.Le dixième muscle Le dixième muscleaa ε planche X ; θ planche XI ; α planche XII ; r planche XIII ; F, G, H planche XVI [m. obturateur interne] occupe la région interne du foramen mentionné ci-dessus, il est beaucoup plus vigoureux que le neuvième et doit être soigneusement étudié à cause de l'art qu'y montre la Nature. Son début est originaire de toute la lignebb M, N, O dans la fig. 3, chap. 29, livre I qui s'étend depuis la partie interne de l'ilium où ce dernier est attaché au processus transverse de la première vertèbre du sacrum, en passant par la région interne de l'os de la hanche et du pubis jusqu'à la partie la plus élevée de la commissure des os pubis. Le début de ce dixième muscle, marqué de trois sortes de lignes imprimées, est charnu comme presque toutes les têtes des autres muscles de cette articulation, et occupe toute la région interne de l'os pubis et de la hanche ; d'apparence livide, il se rétrécitcc F et G joints à H dans la planche XVI
d entre d et l dans fig. 2, chap. 29, livre I
progressivement au point que sa largeurd ne dépasse pas le creux dans l'os de la hanche entre son processus pointu et la partie postérieure de son appendice. Dans cet intersticeee α planche XII incisé par un vaste sinus [petite échancrure ischiatique], le dixième muscle tourne vers l'extérieur, avant d'arriver au grand processus [grand trochanter] du fémur. Et le Créateur du monde a fabriqué ce retour avec un grand talent, parce que sur le pourtourff k dans fig. 1, 2, 3, chap. 29, livre I de cette échancrure, le muscle est charnu sur sa partie externe, tandis que sur la partie où il est en contact avec l'échancrure il apparaît entièrement nerveux et montre pour ainsi dire trois tendonsgg ∫, t, u, planche XIII ronds, qui se suivent dans l'ordre. Ces tendons commencent à avoir de l'ampleur dans la substance du muscle un peu avant que le muscle ne soit en contact avec l'échancrure, puis ils deviennent plus étroits sur son pourtour, chacun d'eux ayant un sillon individuel dans cette grande échancrure. Celle-ci montre en effet deux lignes légèrement en relief qui se dirigent transversalement