Livre II
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légèrement creusé dans les ligaments des os du tarse et de l'os naviculaireii chiffres 1, 2, 3 avec Θ , fig. 1, chap. 33, livre I jusqu'au côté interne de l'os du pied[536]placé devant l'hallux. Il s'insère sur un processuskk ϖ dans fig. 2, chap. 33, livre I
l K planche XV
particulier de cet os, s'implantantl très solidement sur l'articulation de cet os avec le tarse. Aucun autre muscle n'est placé sur la face antérieure du sixième muscle ; mais sa face postérieure repose sur des musclesmm Ψ et chiffre 14 planche IV
n δ planche I
qui sont maintenus sous le même ligament transversen de la jambe, comme nous le dirons, et qui servent principalement à l'extension des orteils. Le sixième muscle est attaché par son côté interne au côté externe de la ligneoo γ , γ dans fig. 1 et 3, chap. 31, livre I saillante du tibia, qui forme le côté externe de la région de la jambe dépourvue de chair, et qui va obliquement en dedans, en longeant le coté du sixième muscle, pour céder le pas à ce muscle, mais aussi pour laisser de la place à d'autres muscles, couchés sous le sixième, comme nous le rappellerons. Mais le côté externe du sixième muscle- dans son origine et sur toute sa progression où il s'élargit-, se joint au muscle que je vais décrire maintenant et que j'appellerai le septième musclepp Φ planche VI ; ζ planche I ; χ planche II ; λ planche III, chiffre 17 [7] planche IV ; chiffre 8 planche V ; * planche VIII ; [ η ] planche IX; k planche XIV; V planche XV
q Ψ planche VI
[m. long fibulaire] ;Le septième muscle comme le huitièmeq qui doit être ajouté à ma description, il procède de la fibula, s'étend sur presque tout le côté externe [latéral] de la fibula ; aussi, il ne peut être compté ni parmi les muscles à l'avant de la jambe, ni parmi ceux à l'arrière. Mais on dira plus correctement qu'il se trouve individuellement sur le côté externe. Mais ce n'est pas très important de décrire l'endroit où on dit qu'il se trouve, pourvu que nous ne passions pas rapidement sur sa position, sa forme, sa fonction et toutes les caractéristiques de ce genre que nous regardons habituellement dans les muscles. Ce septième muscle a donc un débutrr chiffre 2, planche VI nerveux et solide provenant du côté externe de l'appendice de la fibulass C dans fig. 1, chap. 31, livre I et des ligaments qui joignent les os à l'endroit où le quatrième muscle moteur de la jambett χ planche VI s'insère, comme nous l'avons dit. Ce début ne reste pas longtemps attaché à la fibula, il s'en détache et a sous lui la tête du huitième muscleuu Ψ planche VI [m. court fibulaire] moteur du pied. Lorsque le septième muscle a quitté la fibula, il apparaît toujours de couleur sombre sur sa face externe, mais sur sa face interne, à l'endroit où il repose sur d'autres muscles, il est rubicond et charnu. Non loin de son origine, il devient charnu en s'élargissant et en ayant la forme d'un muscle parfait ou, pour ainsi dire, celle d'une souris. Donc, en étant charnu, il se dirige ainsi verticalement un peu au delà de la moitié de la fibula, mais il n'est pas parfaitement charnu sur son côté extérieur, puisque ce muscle a la particularité d'être charnu sur ses deux côtésxx chiffres 3 et 4, planche VI au-dessus de la moitié de la jambe, mais qu'entre ces deux côtés il montre un tendon extrêmement fort, nourri par la chair des côtés.Lorsque ce muscle a dépassé la moitié de la fibula sur une distance considérable, il devient tout entier décharné, procréant un tendonyy chiffre 5 planche VI rond, qui s'étend progressivement en oblique et en arrière vers l'arrière de la fibula. Ici, il ne couvre plus tout le côté externe de la fibula, mais le tendon du muscle est maintenant retourné vers l'arrière et laisse la malléole externezz ω planche VI [latérale] privée de chair et nue. En effet le tendon se dirige à l'arrièreaa q, q, fig. 6, chap. 31, livre I de l'appendice inférieur de la fibula, là où il a son propre sillon et aussi son ligamentbb Σ planche II transverse. Enveloppé par ce ligament qui s'avance de la fibula à l'os du talon et au talus, ce tendon s'avance vers le bas et vers la plante du pied, en s'incurvant tellement qu'il peut s'insérer à la base de l'os du pied[537]qui est placé devant l'hallux, et a sur son coté externe un processuscc ϖ dans fig. 2, chap. 33, livre I convenant à l'insertion du tendon de ce septième muscle. Cependant, on constate que ce septième muscle ne s'insère pas toujours sur cet os du pied, mais parfois sur la base de l'os du métatarsedd III dans fig. 1, chap. 33, livre I supportant l'orteil du milieu. Par ailleurs la Nature a préparé la direction oblique de ce muscle sans négligence ni imprévoyance, mais elle a conduit le tendon entrant dans la plante du piedee la figure à gauche montre cela sur la planche XV, à X, Y au milieu, entre les os et les muscles occupant cette région : si elle l'avait mené entre la peau et ces muscles, le tendon, en se contractant au-dessus, aurait comprimé les muscles logés dans la plante du pied et aurait constitué un obstacle à l'accomplissement de leurs fonctions. Par ailleurs, puisque ce tendon devait tourner non seulement à l'arrière de la malléole latérale, mais aussi autour d'un autre osff chiffre 4 dans fig. 1, 2, 12 et 13, chap. 33, livre I logé sur le côté externe du pied, la Nature, avec un art incroyable, a prévu cette flexion : en effet dans la partie inférieure de cet os [os cuboïde] en forme de dé, qui est face au côté plantaire et latéral du pied, elle a sculpté un sillongg [ η ] dans fig. 2, chap. 33, livre I relativement large et pas très profond, imprégné d'une humeur visqueuse, et recouvert d'un ligament très lisse. Ensuite la Nature a fait passer le tendon autour de ce sillon, en ne le laissant pas rond comme partout ailleurs, mais en l'élargissant à l'endroithh X planche XV où il tourne sur le sillon, de sorte qu'il puisse avoir une assise plus ferme dans la faible profondeur du sillon, sans dévier, ce qu'il aurait pu faire s'il était resté rond. Enfin, peu satisfaite de cette largeur, elle a aussi voulu par un artifice remarquable, rendre le tendon plus dur à cet endroit jusqu'à lui donner un aspect cartilagineux ; étant même plus dur qu'un cartilage, le tendon présente un aspect osseux, ce qui lui donne plus facilement de la force pour fléchir en angle aigu.Le huitième muscle Le huitième muscleii Ψ planche II ; chiffre 15 planche IV ; chiffre 9 planche V ; Ψ planche VI ; θ planche IX ; ν planche XIII ; l, m planche XIV ; a en-dessous de V planche XV [m. court fibulaire], qui est dissimulé profondément sous le septième (sauf la face antérieure de ce tendon) s'avance aussi entièrement depuis la fibula. Son origine est à une certaine distance sous l'appendice supérieur du côté externe de la fibula, un peu vers l'avant ; le muscle est tout entier charnu et s'étend vers le bas, le long de la fibula, sous le septième muscle. Lorsqu'il a un peu dépassé la moitié de la fibula, il se termine également en un tendon rond qui, comme le tendon du septième muscle,

×Il s'agit de l'os du métatarse I.
×Os du métatarse I.