Livre IV
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se divise en deux branches d'inégale grosseur. La branche antérieure [ventrale]oo h dans les fig. 2 et 3 qui est la plus fine, chemine sous l'articulation de l'acromion avec la claviculepp Q vers λ dans les dernières fig. du livre I et disperse des rameaux dans la partie du muscle élévateur du bras [deltoïde] qui est originaire de l'acromion et de la clavicule. Cette branche n'envoie aucun rameau à la peau, sinon parfois un petit rameau extrêmement fin qui voyage quelque tempsqq a,a dans la fig. du chap. 6, livre III
r i dans les fig. 2 et 3
avec la veine du bras. La branche dorsaler de cette partie de la cinquième paire, que nous avons décrite, cheminant vers le bas en profondeur, est plus grosse que la branche ventrale : après avoir envoyé un fin rameauss R,S dans la planche V des muscles au muscle qui monte ici du haut de la scapula à l'os hyoïde [muscle omo-hyoïdien], elle se place dans un foramentt a dans les fig. 1 et 3, chap. 21, livre I incisé en forme de demi-cercle [échancrure coracoïdienne] dans le bord supérieur de la scapula. Cette branche dorsale rencontre dans le foramen une veine et une petite artère et envoie rapidement un rameauuu H,H dans la planche XII au muscle [muscle supra-épineux] occupant le sinus que nous avons décrit entre l'épine de la scapula et son bord supérieur. Elle se disperse ensuite dans la partie du muscle élévateur du bras originaire de l'épine de la scapula et de l'acromion. Mais cette branche ne se termine pas complètement dans ce muscle : elle dirige à la peau recouvrant la partie externe [latérale] du bras un rameauxx π dans les fig. 2 et 3
y Entre P et d dans la planche X des muscles
qu'elle transmet le long du côté externey de l'insertion du muscle élévateur du bras dans l'humérus[116]. C'est avec la même ingéniosité que les paires de nerfs ou nerfs suivants s'avançant dans le bras transmettent des nerfszz t,t,α,α dans la fig. 3 aux muscles moteurs de la scapula et que tous s'insèrent principalement dans les parties internes des muscles.Disposition de la sixième paire Il est temps maintenant d'aborder la disposition de la sixième et de la septième paires. La sixième paireaa chiffre 6 dans la fig. 2 émerge sous la cinquième vertèbre, et selon la même disposition que toutes les autres paires, elle dispense une branche postérieure [dorsale] aux musclesbb k dans la fig.3 de la nuque, puis à ceux qui président aux mouvements de la tête et de la nuque, et aux débuts de ceux qui vont de la nuque au thoraxcc F dans la planche XI et qui servent à la respiration [muscles serratus], bien que ces derniers reçoivent surtout leurs nerfs de la septième et de la huitième paires, la huitième paire étant aussi la première paire des nerfs thoraciques. La partie antérieure [ventrale]dd l dans la fig. 2
e m vers e pour former n dans la fig. 2
de la sixième paire envoie un nerfe qui se joint [anastamose] à une partie de la cinquième paire pour former le nerf du septum transverse [nerf phrénique du diaphragme] ; ensuite elle se joint aux paires contiguës, c'est-à-dire la septième et la huitièmeff q dans les fig. 2 et 3 paires, et se divise à nouveau en plusieurs rameaux [plexus brachial issu de C5 à T1] pour former, avec les paires voisines, les nerfs qui cheminent dans la main [= membre supérieur]. Contrairement à toutes les autres paires de nerfs, la sixième pairegg p dans la fig. 3 envoie individuellement une part importante [nerf sous scapulaire] descendant vers la partie concave de la scapula [fosse sous scapulaire]. De cette partie, comme de toutes les autres paires, émergent des branches en direction des muscles qui élèvent la scapula. Le fait que des nerfs nombreux et variés s'insèrent sur des muscles solides et supportant une si grande grande masse est tout à fait logique.Disposition de la septième paire La septième pairehh chiffre 7 dans la fig. 2 émerge d'un foramen commun à la sixième et à la septième paires de nerfs cervicaux ; elle forme avec les deux paires voisines, la sixième et laii ∫ dans la fig. 2 ; ou mieux voyez la fig. du chap. 14 ou la dernière fig. septième[117], une grande jonction [anastomose] dont la plus grande partie va dans le bras [membre supérieur]. C'est à partir de cette paire, avec la cinquième et la sixième paires cervicales, et avec la première et la deuxième paires thoraciques que tous les nerfs se dirigent dans le bras [membre supérieur]. Je décrirai leur disposition dans le chapitre qui leur sera consacré individuellement ; pour le moment j'ajouterai seulement que la septième paire présente quelquefois une petite branche au nerf du septum transverse [nerf phrénique du diaphragme] et qu'elle envoie toujours une branche se courbant en arrière en direction de l'épine ; cette branche présente des rameaux non seulement aux muscles à l'arrière de la nuque, mais aussi au large muscle membraneuxll Γ dans la planche III des muscles qui met les joues en mouvement et qui est constitué d'une membrane charnue [platysma]. En fait des nerfs cheminent vers ce muscle à partir du rameau de la cinquième paire de nerfs crâniens [nerf facial]mm c dans les fig. 1 et 2, chap. 2 qui émerge à travers le foramen cæcum [foramen borgne]nn b dans la fig. 2, chap. 12, livre I et ensuite de toutes les paires de nerfs émergeant des vertèbres cervicales (sauf la première) ; ils se dirigent tous dans la direction des fibres des muscles, décrivent des courbes de diverses façons (mais en gardant toujours la même direction) vers des veines et des ligaments et sont même communiqués à la peau.

Chapitre XIII. Disposition des douze paires de nerfs de la moelle spinale contenue dans les vertèbres thoraciques

Disposition de la première paire de nerfs thoraciques, c'est-à-dire de la huitième paire de nerfs de la moelle spinale. La première paireaaaa chiffre 8 dans la fig. 2 de nerfs du thorax émerge entre la septième vertèbre cervicale et la première vertèbre thoracique de la même manière que les cinq dernières paires de nerfs cervicaux. Par rapport aux paires supérieures, elle sera appelée la huitième paire. Dès qu'elle émerge, elle se sépare en deux branches inégales : la branche postérieure [dorsale]bbbb u dans la fig. 3 qui est la plus fine, décrit une courbe en arrière vers l'épine dissimulée entre les muscles attachés à ces vertèbres ; sur son trajet elle distribue des rameaux à la racinecccc C dans la planche VIII des muscles ; N dans la planche XIV du muscle [scalène] originaire de la première côte thoracique : ce muscle s'insère sur les processus transverses des vertèbres cervicales et donne une inclinaison latérale (mais un peu antérieure) à la tête. Ensuite les muscles qui donnent à la tête et à la nuque un mouvement en arrière reçoivent des rameaux de cette branche de la huitième paire. La partie de cette branche qui atteint l'épine de la septième vertèbre cervicale chemine en-dehors, et revenant en arrière transversalement elle quitte l'épine et présente des rameaux à la partie inférieure du muscledddd Γ,Δ dans la planche IX des muscles qui est compté comme le deuxième et le plus grand muscle moteur de la scapula [trapèze], également au muscleeeee Γ dans la planche X inséré sur la base de la scapula et tirant la scapula en arrière [muscle grand rond ou rhomboïde], et enfin

×Partie du membre supérieur situé entre l’épaule et le coude.
×Erreur pour huitième paire.