Le premier nerfLe premier nerfee π,π dans les fig. 2 et 3 ; R dans la dernière fig. [probablement rameau cutané du nerf axillaire] entrant dans le bras est un rameau d’une brancheff i dans les fig. 2 et 3 de la cinquième paire de nerfs cervicaux qui se disperse dans la partie du musclegg Δ dans la planche IX des muscles élévateur du bras [muscle deltoïde] originaire de l'épine de la scapula. Ce rameau se disperse seulement dans la peau de la région externe du bras un peu au-delà de la moitié de sa longueur et il se termine à cet endroit. Un autre rameauhh chiffre 32 dans la fig. 3 ; g dans la dernière fig. extrêmement fin s'entrelace dans la peau dans la partie inférieure de cette région : émergeant comme le précédent d'une aire profonde, il est émis par le nerf qui sera le quatrième nerfii Φ dans les fig. 2 et 3 ; e dans la dernière fig. du membre supérieur [nerf radial]. Et non seulement ce rameau présente des petites branches à la peau comme cela a été dit, mais il en fait dériver d'autres dans la peau qui entoure la région externe et postérieure de l'articulation de l’avant-bras avec le bras. Ces rameaux, comme tous ceux qui pénètrent dans la peau, sont supportés par une membrane [fascia] que nous pouvons qualifier de « charnue » en accord avec un grand nombre d'autres professeurs d'anatomie ; ils courent entre cette membrane et la peau, immergés dans une grande quantité de graisse chez l'homme, et ils attachant fermement cette membrane à la peau, bien qu'ils soient aussi fins que des cheveux.La disposition des nerfs sous-cutanés n'est pas toujours identique Ces nerfs ne sont pas toujours disposés de la même façon en ce qui concerne leur position, leur nombre ou leur épaisseur, de même que les vaisseaux plus grands ne sont identiques ni par le nombre ni par la position ni par la dimension, quand on les observe soigneusement, comme cela a déjà été dit. Les cinq autres nerfs qui entrent dans le bras à travers l'aisselle se divisent en un plus grand nombre de branches que le premier nerf, et sont tous plus grands et plus épais que le premier.Entrée du deuxième nerfLe deuxième nerf [nerf musculo-cutané]kk ρ dans les fig. 2 et 3 ; S dans la dernière fig. atteignant le bras est originaire du plexus formé par les nerfs qui vont entrer dans le bras sur les côtés des vertèbres, comme je l'ai dit, et il n'y a personne qui puisse assigner ce nerf à une paire particulière, puisque ce plexus est constitué non pas d'une paire mais de plusieurs paires de nerfs. Par ailleurs le présent nerf entre dans le bras sous le premier muscle fléchisseur de l'avant-brasll Θ dans la planche VI des muscles [muscle biceps de l'avant-bras]. Il se porte d'abord dans le bras à l'endroit où les deux têtes de ce muscle vont se réunir et où le musclemm Δ dans la planche III adducteur du bras sur le thorax [muscle grand pectoral] s'insère le long de l'humérus et où celui qui élève le brasnn Ξ dans la planche IV [muscle deltoïde] s'implante transversalement sur l'humérus, sous l'insertion tentée ici par le muscleoo S dans la planche XIII originaire du bord inférieur de la scapula et qui porte le bras en arrière [muscle grand rond ] et enfin l'insertion du musclepp Θ dans la planche X au moyen duquel le bras est amené en arrière vers le bas du rachis [muscle grand dorsal ou latissimus dorsi], insertion qui apparaît à cet endroit au cours de la dissection. Donc, le deuxième nerf cheminant dans le bras passe sous le premier muscle fléchisseur de l'avant-bras [muscle biceps de l'avant-bras] en étant dissimulé en profondeur sous la tête interneqq n,o appartenant au muscle Θ, originaire de l dans la planche VI du muscle, qui est originaire du processus de la scapula en forme d'ancre [processus coracoïde] ; il présente un rameaurr ϛ,ϛ dans la fig. 2 à chacune des têtes de ce muscle, puis, il continue sa descente en restant profond et en se dissimulant dans la région postérieure du muscle mentionné. J'expliquerai quels rameaux il disperse lorsque j'aurai décrit le chemin du troisième nerf jusqu'à cet endroit.Entrée du troisième nerf Le troisième nerfss τ dans les fig. 2 et 3 ; t dans la dernière fig. [nerf médian] est situé plus bas que le deuxième et provient également du plexus ou rets formé par les racines des nerfs qui cheminent vers le bras, comme nous l'avons dit précédemment. Dès que ce nerf passe par l'aissellett ν dans la fig. 2
u À travers une ligne de L à Q dans la planche III des muscles il envoie un rameauu entre le muscle adducteur du bras sur le thorax [muscle grand pectoral] et celui qui élève le bras [muscle deltoide], et ce rameau se porte à la peau qui recouvre les côtés de ces muscles à l'endroit où ils sont contigus.Plexus du deuxième et du troisième nerfs Dès que le nerf s'approche de l'humérus, il est immédiatement et entièrement dissimulé par le muscle antérieur fléchisseur de l'avant-bras [muscle biceps de l'avant-bras] ; pendant qu’il cheminexx φ dans la fig. 2 avec le deuxième nerf il présente une petite brancheyy Γ (P) dans la planche VII des muscles à la tête du muscle postérieur fléchisseur de l'avant-bras [muscle brachial][124]qui reçoit parfois aussi un rameau du deuxième nerf.Livre 3 des Procédures anatomiques Galien assure que lorsque le nerf que nous avons compté comme le troisième a envoyé ce rameau dans la tête du muscle postérieur fléchisseur de l'avant-bras [muscle brachial], il présente une branche qui se mêle avec le deuxième nerf et que cette branchezz Ψ dans la fig. 2 est aussi grande que la partie du deuxième nerf qui chemine ici sous le muscle antérieur fléchisseur de l'avant-bras [muscle biceps]. Il ajoute ensuite qu'il a observé une fois le cas où aucun rameau n'est communiqué par le troisième nerf au deuxième. Quant à nous, nous avons très souvent observé les deux situations, mais nous avons remarqué beaucoup plus souvent et ceci presque toujours chez l'homme qu'un rameauaa X dans la dernière fig. d'une remarquable épaisseur était envoyé par le deuxième nerf au troisième dans le but de rendre ce dernier plus épais et plus solide.Le reste de la disposition du deuxième nerf Quoi qu'il en soit, que le troisième nerf donne un rameau au deuxième ou qu'un rameau s'étende du deuxième nerf au troisième (ce que je crois être plus vrai), ou qu'il n'y ait aucune connexion entre le deuxième et le troisième nerfs, le deuxième nerfbb ω dans la fig. 2 continue toujours à descendre vers la partie antérieure de l'articulation du coude, dissimulé par le muscle antérieur fléchisseur de l'avant-bras [muscle biceps] et au cours de son cheminement, il envoie depuis son côté externe une petite branchecc Γ dans la fig. 2 ; Y dans la dernière fig.
d Θ dans la planche XII dans la tête du muscled originaire de l'humérus, qui s'insère sur le radius à la racine du poignet, mettant le radius en pronation [muscle radio brachial]. Lorsque ce deuxième nerf a atteint la partie antérieure de l'articulation ou pli du coude, il tend vers le bord latéraleeee q appartenant au muscle Θ dans la planche VI du tendon du muscle antérieur fléchisseur de l'avant-bras [muscle biceps de l'avant-bras] en direction de la membrane charnueffff Z dans la dernière fig. et disparaît dans la peau. Dès qu'il n’est plus profond, il se divise en deux branches de grosseur inégale : l'unegggg Δ dans la fig. 2 ; a dans la dernière fig. d'elles, qui est la plus grêle et située plus haut[125] que l'autre, chemine sur une certaine distance en compagnie d'une branchehhhh i dans la fig. du chapitre 6, livre III [veine céphalique de l’avant-bras] de la veine du bras qui s'étend le long du radius jusqu'au milieu de l'avant-bras et là tourne vers l'appendice de l'ulna ; ce nerf s'entrelace avec toute la peau qui recouvre le radius par des rameaux extrêmement fins dont le principaliiii Δ inférieur dans la fig. 2 dépasse l'appendice inférieur du radius et s'étend jusqu'à la deuxième phalange du pouce ; là, comme sur tout son trajet,