et la membrane charnue ; ils se terminent avant d'atteindre le poignet et tendent continuellement vers la région inférieure de l'avant-bras c'est-à-dire de l'ulna.La grosseur des nerfs Ce nerf [nerf cutané médial de l'avant-bras]qq Comparez les nerfs dans les fig. 2 et 3, et spécialement dans la dernière fig. est aussi gros que le deuxième nerf [nerf musculo-cutané], quand ce dernier atteint l'avant-bras. Le cinquième nerf [nerf ulnaire] est aussi gros que le troisième [nerf médian] et que le deuxième, avant que ce dernier ne cède une portion de lui-même au troisième. Et ces nerfs sont presque cinq fois plus gros que le sixième : le plus gros de tous est celui que j'ai compté comme le quatrième nerf [nerf radial] et le plus fin de tous est le premier [nerf cutané brachial latéro-supérieur ou nerf de l’épaule].

Les nerfs de la moelle spinale contenue dans les vertèbres lombalesaa 20, 21, 22, 23, 24 dans la fig. 2 et dans la dernière fig. ressemblent en grande partie à ceux des vertèbres thoraciques en ceci que les branches issues de chacun d'eux cheminent vers l'arrièrebb 52,52 dans la fig. 3 et se dispersent dans les muscles attachés à ces vertèbres. Parmi ces muscles, on compte le quatrième muscle moteur du thorax [muscle iliocostal du thorax]cc Δ dans la planche XII des muscles chez les êtres humains, ensuite le onzième muscle moteur du rachis [muscle long du thorax]** Γ dans la planche XIII
d T dans la planche XIVet le treizième [muscle multifide]d couché sous le onzième. Les branches postérieures présentent des rameaux à ces muscles pendant qu'elles sont encore profondes, rameaux qui se dirigent vers les épines des vertèbres. Quand ces branches sortent de leur rencontre avec ces muscles symétriques et de l'apex des épines des vertèbres, elles courent immédiatement vers les flancs, se mêlant à la peau et plus particulièrement au muscleee Θ dans la planche X au moyen duquel nous portons le bras en arrière vers le bas [muscle grand dorsal ou latissimus dorsi]. Les branches antérieuresff 50,50 et aussi 51 dans la fig. 2 de ces paires se dispersent dans les muscles de l'abdomen, dans celui qui porte le bras en arrière et en bas [muscle grand dorsal], dans la peau elle-même, dans le neuvième muscle moteur du rachis [muscle carré des lombes]gg Ξ dans la planche VIII des muscles et dans le muscle moteur de la cuisse que je compte comme le sixième muscle [muscle psoas]. Ensuite sortant de la vingt-et-unième paire, ou de la seconde paire lombale, une très fine branchehh 49,49 dans la fig. 2 se dirige vers le testicule en compagnie de l'artère spermatique [artère génito-fémorale], mais seulement si aucun rameau issu des branchesii h dans la fig. 2, chap. 2 de la sixième paire de nerfs crâniens [nerf vague] qui s'étendent jusqu'aux racines des côtes et dans les intestins ne se dirige vers le testicule. Nous avons souvent observé en effet que parfois des rameaux de ces branches vont aux testicules[141]. Des branches antérieures des trois premières paires qui sortent des vertèbres lombales émergent des rameauxkk À côté des chiffres 20, 21, 22 dans la fig. 2 qui se dirigent vers les branches que nous avons mentionnées appartenant à la sixième paire, qui s'étendent aux racines des côtes et les augmentent. Des trois dernières paires qui émergent des vertèbres lombales, sortent de grandes branches qui vont dans la jambe : je décrirai leur disposition dans le deuxième chapitre suivant celui-ci.

Que les descriptions du sacrum chez Galien sont peu cohérentes entre elles et combien peu elles conviennentaaaa Voyez les fig. chap. 18, livre I à l'os humain, c’est ce que nous avons déjà démontré dans le premier livre, quand nous avons noté que dans chacun des six os du sacrum humain sont creusés deux foramina, l'un à l'avant et l'autre à l'arrière ; on en déduit nécessairement que la disposition des nerfs chez l'homme diffère grandement de celle des chiens et des singes à queue[142]. Chez l'homme comme chez les quadrupèdes, la première pairebbbb 25 dans la fig. 2 ; et dans la dernière fig. émerge entre la dernière vertèbre lombale et le premier os du sacrum[143] de la même manière que les paires de nerfs émergent des vertèbres lombales : dès sa sortie, cette première paire envoie une branche à l'arrière comme le font les paires supérieures, et cette branche se distribue de la même manière que les branches postérieures de paires précédentes. Mais de la région postérieure de la première paire du sacrum émerge aussi un rameaucccc 54 dans la fig. 3 très grand qui se disperse dans les muscles originaires de l'ilium, et principalement dans le premierdddd Π dans la planche IX des muscles moteurs de la cuisse [muscle grand fessier ou m. gluteus maximus]. Il envoie ensuite des branches, auxquelles il n’y a rien à reprocher[144], dans la peau qui recouvre les fesses. Une petite partie de cette paire antérieure se mêle aux nerfs qui vont descendre dans la jambe [membre inférieur]. Elle ne se termine pas complètement dans le membre inférieur, puisqu'elle émet une brancheeeee 53 dans la fig. 2 qui s'étend le long du bord interne [médial] de l'ilium en présentant des rameaux aux muscles de l'abdomen [rameaux musculaires des nerfs lombaires] et également à celuiffff Λ dans la planche VIII que j'ai compté comme le septième [muscle iliaque] des muscles moteurs de la cuisse originaires de la région interne de l'ilium. Mais les cinq dernières paires [S1 à S5]ggg Comparez les fig. 2 et 3 n'émergent pas de la même manière que la première. En effet, avant de quitter l'os, elles sont doubles symétriquement, et un nerf de chaque paire symétrique va en avant, l'autre en arrière[145] : telle est la disposition de ces nerfs chez l'être humain. Mais chez les singes et les chiens, à la différence des lapins, comme il y a seulement trois paires de nerfs dans les os du sacrum, seules les deux paires inférieures émergent en avant et en arrière. Les autres paires de nerfs (qui se présentent à la vue en très grand nombre chez les chiens et singes à queue) émergent du coccyx latéralement