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Médecin, publiciste, homme politique, il est né le 16 Mai 1785 à Schwarzhofen (Oberpfalz) et mort à Munich le 22 Mai 1880. Fils le plus âgé de l'hôtelier-restaurateur Johann Baptist Ringseis, il fit sa scolarité à Ratisbonne, Walderbach et Amberg. Il commença les études de médecine en 1805 à Landshut chez Tiedemann, Andreas et Walther, tout en fréquentant les cercles romantiques, parmi lesquels celui des sœurs Bettina et Clemens Brentano. Il soutint sa thèse en 1812, "De doctrina Hippocratica et Browmana inter se consentiente et mutuo se explente ". Il fit ensuite un voyage d'études à Vienne, Berlin et Paris, où il eut une activité pratique comme médecin hospitalier de campagne. En 1816, il devint premier médecin à l'hôpital général de Munich, puis en 1817 professeur à l'établissement d'enseignement de la médecine pratique. Schelling et Feuerbach furent de ses patients : mais il soignait aussi la population pauvre. Par ailleurs, en tant que médecin conseil et personnel, il accompagna le prince héritier Ludwig lors de voyages en Italie (1817/18, 1820, 1823/24). Il fut aussi conseiller médical du cercle Isar (Isarkreis). En 1825, il devint conseiller au ministère de l'Intérieur bavarois et, en 1826, professeur de médecine à l'Université de Munich, sa leçon inaugurale traitant "Ueber die Würde der Wissenschaft " (à propos de la noblesse de la science). En 1824, il devint membre de l'Académie des Sciences de Bavière et en 1825, de l’Académie allemande Leopoldino Carolina des naturalistes. En 1841, il fut nommé conseiller personnel à la Cour et de ce fait, il exerça une grande influence auprès du roi Louis 1er de Bavière pour la politique de santé. En 1833, il a été élu recteur de l'Université, et fit alors une leçon "Ueber den revolutionären Geist der deutschen Universitäten ". Il publia en 1841 "System der Medizin". Après l'abdication de Louis 1er en 1848, alors que ce dernier l'avait anobli en 1834, il perdit son influence. Il fut à nouveau Recteur de 1855 à 1872, année de sa retraite, rédigeant alors des Erinnerungen (Souvenirs), parus en 4 tomes de 1886 à 1892. Membre honoraire de la Société médicale allemande de Paris en 1865. Sources consultées : DBE et Ackerknecht |