ainsi que les créatures monstrueuses et admirables peuplant
des régions particulièrement chaudes d'Afrique et d'Inde. Parmi celles-ci Münster
mentionne d'une part les sciopodes ou sciapodes, (déjà cités dans l'Antiquité
par Ctésias et Pline, puis par saint Augustin), qui n'ont qu'une longue jambe
terminée par un pied, mais si grand que lorsqu'ils sont allongés sur le dos au
soleil, ce pied leur donne de l'ombre, faisant office de parasol. Münster cite
d'autre part les hommes sans têtes, acéphales, portant leurs yeux, leur nez et
leur bouche sur l'abdomen. Un cas tératologique réel figure entre ces
monstres imaginaires, un jeune enfant avec deux têtes.
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Münster
p. 1080 |