Beau-frère du médecin Jean Merlet et frère aîné de Jean Desmarets de Saint-Sorlin, [1] mais sans lien de parenté avec le théologien calviniste Samuel Desmarets, Rolandus Maresius [2] (Paris 1594-ibid. 1653) avait suivi quelque temps la profession d’avocat, puis l’avait abandonnée pour s’adonner entièrement à la culture des belles-lettres. Écrivain peu connu et érudit qui se complaisait dans la société d’hommes distingués, notamment du P. Denis Petau, son ancien maître, de Gilles Ménage, ou de Gabriel Naudé, Desmarets a laissé quelques ouvrages latins, dont :
- un recueil de 25 distiques intitulé Elogia Illustrium Gallorum, quorum imagines in tabellis depictæ cernuntur in porticu Ricelianum ædium [Éloges des illustres Français dont les portraits peints se voient dans la galerie du château de Richelieu] ; {a}
- le bref In Gabrielem Naudæum Epicedion [Épicède pour Gabriel Naudé] ; {b}
- deux livres d’Epistolarum philologicarum [Épîtres philologiques], {c} où sont imprimées les trois lettres latines non datées, qu’il a écrites à Guy Patin et que contient notre édition.
- Sans lieu, 1636, in‑4o de 5 pages ; v. note [30], lettre 237, pour la ville et le château de Richelieu, dans le Haut-Poitou.
- 1653, v. note [1], lettre 325.
- Paris, 1655, v. notre bibliographie.