À Johann Caspar I Bauhin, le 9 septembre 1638
Note [16]
Danielis Heinsii sacrarum Exercitationum ad Novum Testamentum Libri xx. In quibus Contextus Sacer illustratur, SS. Patrum aliorumque sententiæ examinantur, Interpretationes denique antiquæ aliæque ad eum expenduntur. Quibus Aristarchus Sacer, emendatior nec paulo auctior, Indicesque aliquot uberrimi accedunt.
[Vingt livres d’Essais sacrés de Daniel Heinsius {a} sur le Nouveau Testament. Le texte sacré y est rendu lumineux, les sentences des Saints Pères de l’Église et d’autres auteurs y sont examinées, et enfin y sont pesées avec soin les interprétations anciennes et autres qu’on en a données. On y a ajouté l’Aristarchus Sacer, {b} corrigé et fort augmenté, et quelques très riches index]. {c}
- V. note [4], lettre 53.
- Danielis Heinsii Atistarchus Sacer, sive ad Nonni in Johannem Metaphrasin Exercitationes. Quorum priori parte Interpres examinatur, posteriori Interpretatio ejus cum Sacro Scriptore confertur : in utraque S. Evangelistæ plurimi illustrantur loci. Accedit Nonni et S. Evangelistæ contextu : tres item Indices : unus Sylburgii in Nonnum Græcus ; duo recentes in Aristarchum ; alter Græcus, alter Latinus.
[L’Aristarque {i} sacré, ou les Essais de Daniel Heinsius sur la Paraphrase de Nonnos sur l’Évangile de Jean. {ii} La première partie examine l’interprète, et la seconde compare son interprétation au texte de l’Auteur sacré ; les deux éclairent de nombreux passage du saint Évangéliste. Avec les textes juxtalinéaires de Nonnos et du saint Évangéliste, ainsi que trois index : celui du vocabulaire grec de Nonnos établi par Sylburg, {iii} et deux nouveaux sur Aristarchus, {i} l’un du grec et l’autre du latin]. {iv}
- Le souverain Maître (saint Jean).
- Nonnos de Panopolis, poète grec du ive s., a mis en vers l’Évangile selon saint Jean.
- Friedrich Sylburg, v. note [11], lettre 117.
- Leyde, Bonaventure et Abraham Elsevier, 1627, in‑8o.
- Leyde, Elsevier, 1639, in‑4o.
Guy Patin se souvenait ensuite de deux éminents commentateurs du Nouveau Testament :
[Nouveau Testament complet, révisé déjà pour la troisième fois par Érasme de Rotterdam, {a} en conformité non seulement avec la vérité grecque, mais aussi avec l’authenticité des nombreux manuscrits écrits dans les deux langues, incluant les anciens qu’on a aussi corrigés, et enfin avec la citation, la correction et l’interprétation des auteurs les plus estimés ; avec des annotations revues et enrichies de copieux suppléments, pour enseigner au lecteur comment et pourquoi le texte a été altéré. Qui que tu sois, qui aimes la véritable théologie, lis, apprends et juge ensuite. Et ne t’offusque pas aussitôt si une quelque chose que ce soit te choque, mais pèse-la avec soin pour voir si on ne l’aurait par améliorée en la changeant ; car c’est une maladie, et non une juste sentence, que de condamner ce que tu n’as pas regardé de près. Pour le sain et intègre jugement de l’Église en toutes choses. On y a ajouté les Preuves du même auteur sur toutes les épîtres des Apôtres] ; {b}
V. note [5], lettre 261 pour les Paraphrases sur le Nouveau Testament, qu’Érasme publia ensuite.