À Claude Bachey, le 10 décembre 1665, note 1.
Note [1]

V. note [12], lettre 803, pour l’emploi de la ciguë par voie externe (en topique) dans le traitement des squirres. Quelle qu’en soit la cause (infectieuse, alcoolique, métabolique, etc.), la cirrhose est encore de nos jours une maladie très grave du foie : quand elle a atteint son plein développement, une transplantation hépatique est le seul moyen d’éviter la mort.

Les habitués des ordonnances de Guy Patin pourront s’étonner qu’il ait ici omis les saintes et omnipotentes saignées : il faut donc croire qu’il en connaissait les dangers et en usait avec quelque discernement ; le fait est qu’elle est dénuée de toute utilité et dangereuse dans la cirrhose, affection dont les saignements digestifs sont une des grandes complications.

La dernière ligne du post-scriptum, écrit verticalement dans la marge, est illisible car elle est cachée dans le pli de la reliure.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude Bachey, le 10 décembre 1665, note 1.

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(Consulté le 13/05/2024)

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